En ce temps-là, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement. Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Il leur imposa les mains, puis il partit de là.
« Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Mt 19, 14
Tu dois savoir que dans mon divin Fiat, ce sont uniquement les petits qui entrent vivre dans sa lumière.
Le livre du Ciel Tome 27, 10 novembre 1929
Ma petite fille, courage, il est vrai que tu es trop petite, mais tu dois savoir que dans mon divin Fiat, ce sont uniquement les petits qui entrent vivre dans sa lumière ; et pour chaque acte que font ces petits dans ma Divine Volonté, ils étouffent le leur, accordant ainsi une douce mort à la volonté humaine, parce dans la mienne, il n’y a ni place ni endroit où la laisser opérer. Le vouloir humain n’a ni raison ni droit, il perd sa valeur devant une raison et un droit d’une Divine Volonté. Ce qui se passe entre la Divine Volonté et la volonté humaine est comparable à un petit garçon qui, tout seul, semble capable de dire et de faire quelque chose, mais placé devant quelqu’un qui possède toutes les sciences et tous les arts, le pauvre petit perd sa valeur, reste muet et incapable de faire quoi que ce soit ; et il demeure fasciné et enchanté par l’aimable discours et l’habileté du savant. Ma fille, voilà ce qui arrive : le petit sans le grand a l’impression qu’il peut faire quelque chose, mais devant le grand, il se sent plus petit qu’il ne l’est. Plus encore devant la hauteur et l’immensité de ma Divine Volonté. Or tu dois savoir que chaque fois que l’âme opère dans ma Divine Volonté, elle se vide de la sienne et forme autant de portes par où la mienne peut entrer.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
[…] il se penche pour caresser des enfants qui, tout doucement, quittant leurs parents, se sont approchés de lui. Quelques mères les imitent pour lui amener des enfants dont la marche n’est pas sûre, ou qui sont encore au sein.
« Bénis nos enfants, toi qui es béni, pour qu’ils soient des amis de la Lumière ! » demandent les mères.
Jésus leur impose les mains. Cela produit un remous dans la foule. Tous ceux qui ont des enfants veulent la même bénédiction. Ils poussent et crient pour qu’on leur fasse place.
Les apôtres, en partie parce qu’ils sont énervés par les méchancetés habituelles des scribes et des pharisiens, en partie par pitié pour Lazare qui risque d’être renversé par les flots de parents qui apportent les enfants à cette divine bénédiction, se fâchent et crient, en réprimandant ou en repoussant l’un ou l’autre, surtout les enfants venus seuls. Mais Jésus, doux, affectueux, les reprend :
« Non, non ! Ne faites pas cela ! N’empêchez jamais les enfants de venir à moi, ni leurs parents de me les amener. C’est justement à ces innocents qu’appartient le Royaume. Eux seront innocents du grand Crime, et ils grandiront dans ma foi. Laissez-les donc pour que je les consacre à elle. Ce sont leurs anges qui me les conduisent. »
Jésus se trouve maintenant au centre d’une couronne d’enfants qui le regardent d’un air extasié ; tant de petits visages levés, tant d’yeux innocents, tant de bouches souriantes…
Les femmes voilées ont profité de la confusion pour contourner la foule par l’arrière et venir derrière Jésus, comme si la curiosité les y poussait. Tome 6 – ch 378.8