Dimanche 18 août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 6, 51-58
En ce temps-là, Jésus disait aux foules des Juifs : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

 

La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine : 27ᵉ jour 
Ma très chère fille, ne me refuse pas ta compagnie dans cette si grande douleur. La Divinité avait décrété le moment du dernier jour de mon Fils ici-bas.
L’un de ses apôtres venait de le trahir en le remettant aux mains des Juifs pour qu’on le fasse mourir. Dans un excès d’amour, et ne voulant pas quitter ses enfants, mon cher Fils venait d’instituer le sacrement de l’Eucharistie, afin que quiconque le désirera puisse le posséder.

 

Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Jn 6, 54
Mon Humanité n’a rien fait d’autre que ce qu’une tendre mère accomplit : Parce que son nouveau-né est incapable de prendre quelque nourriture, elle ouvre son sein et, ramenant son enfant vers elle, de son propre sang transformé en lait, elle lui prodigue la nourriture dont il a besoin pour vivre.

 

Le livre du Ciel Tome 14, 26 février 1922
 J’étais à méditer sur le bien immense que le doux Jésus nous a apporté en nous rachetant. Toute bonté, Il me dit : « Ma fille, J’ai créé l’homme beau, noble, d’origine éternelle et divine, heureux et digne de moi. Le péché l’a fait tomber de ces hauteurs dans un profond abîme. Il lui a enlevé sa noblesse. L’homme est devenu la plus malheureuse des créatures. Le péché a entravé sa croissance et l’a couvert de blessures qui l’ont rendu horrible à voir Mais ma Rédemption l’a délivré de sa culpabilité. Mon Humanité n’a rien fait d’autre que ce qu’une tendre mère accomplit : Parce que son nouveau-né est incapable de prendre quelque nourriture, elle ouvre son sein et, ramenant son enfant vers elle, de son propre sang transformé en lait, elle lui prodigue la nourriture dont il a besoin pour vivre. Surpassant l’amour d’une mère qui nourrit son enfant de son sein, mon Humanité, sous les coups de
fouet, a ouvert une multitude de canaux desquels des rivières de sang s’écoulent afin que mes enfants puissent en recevoir la vie, s’en nourrir et parfaire leur croissance. Avec mes blessures, J’ai couvert leurs difformités et les ai rendus plus beaux qu’au début. Quand J’ai créé les hommes, Je les ai faits d’une pureté et d’une noblesse célestes. Par la Rédemption, Je les ai parés des étoiles brillantes de mes blessures pour couvrir leur laideur et les rendre plus beaux encore qu’au début. Dans leurs blessures et leurs difformités, J’ai placé les pierres précieuses de mes douleurs afin de couvrir toutes leurs misères. Je les ai habillés avec une telle magnificence que leur apparence surpasse en beauté leur état originel. C’est pourquoi l’Église s’exclame : « Heureuse faute ! »
À la suite du péché, la Rédemption est venue, par laquelle mon Humanité a nourri mes enfants de son sang, les a revêtus de sa personnalité et de sa beauté. Et mon sein est toujours rempli pour nourrir mes enfants. Combien sera sévère la condamnation de ceux qui me rejettent, qui refusent de recevoir la Vie qui les ferait croître et couvrirait leurs difformités !


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Moi, je peux me donner, je peux me transsubstantier par amour pour les hommes, de sorte que le pain devienne Chair et que la Chair devienne pain, pour la faim spirituelle des hommes qui, sans cette nourriture, mourraient de faim et de maladies spirituelles. Mais si quelqu’un mange de ce Pain avec justice, il vivra éternellement. Le Pain que je donnerai, ce sera ma Chair immolée pour la vie du monde ; ce sera mon amour répandu dans les maisons de Dieu pour que viennent à la table du Seigneur ceux qui sont aimants ou malheureux et qu’ils trouvent un réconfort pour leur besoin de se fondre en Dieu et un soulagement pour leurs peines.
         – Mais comment peux-tu nous donner ta chair à manger ? Pour qui nous prends-tu ? Pour des fauves sanguinaires ? Pour des sauvages ? Pour des homicides ? Le sang et le crime nous répugnent. (…) Tome 5 – ch 354.13