Jeudi 15 août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE

 

C’est ma Volonté qui est célébrée en la fête de l’Assomption de ma très sainte Mère.

 

Le livre du Ciel Tome 18, 15 août 1925
Après ces propos de Jésus, je me suis mise à réfléchir sur la fête de l’Assomption de ma céleste Maman. D’un ton tendre et touchant, mon doux Jésus me dit: Ma fille, le vrai nom de cette fête devrait être fête de la Divine Volonté. C’est la volonté humaine qui ferma le Ciel, brisa les liens avec le Créateur, ouvrit la porte à la misère et aux souffrances, et mit fin à la fête céleste dont la créature devait jouir. Ma Maman Reine, en accomplissant sans cesse la Volonté de l’Éternel  on peut dire que sa vie n’était que Divine Volonté , ouvrit les Cieux et rétablit au Ciel les festivités avec les créatures. À chaque acte qu’elle faisait dans la Volonté suprême, c’était fête au Ciel, des soleils se formaient pour orner cette fête, et des mélodies se créaient pour enchanter la Jérusalem Céleste. La véritable cause de ces fêtes était : l’éternelle Volonté opérant en ma céleste Maman. Cette Volonté opérait en elle des prodiges qui étonnaient le Ciel et la terre,,l’enchaînaient à l’Éternel avec des liens d’amour indissolubles, et ravissaient le Verbe dans le sein même de sa Mère. Enchantés, les anges
répétaient: “D’où viennent une telle gloire, un tel honneur, une telle grandeur et tant de prodiges chez cette créature? C’est pourtant de l’exil qu’elle provient!” Stupéfiés et tremblants, ils reconnaissaient que c’était la Volonté de leur Créateur qui agissait en elle, et ils disaient: “Saint, saint, saint! Honneur et gloire à la Volonté de notre souverain Seigneur!
Trois fois sainte est celle qui laisse cette Volonté suprême opérer en elle!” Par dessus tout, c’est ma Volonté qui est célébrée en la fête de l’Assomption de ma très sainte Mère.

 

De l’Évangile Luc 1, 39-56
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. 

 

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Lc 1, 41
Jean fit un tel soubresaut d’amour et de joie qu’Élizabeth en fut secouée.

 

La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine.
Ma fille, donne-moi ta main et suis-moi pendant que je vais continuer à te donner mes leçons. Accompagnée de saint Joseph, j’ai quitté Nazareth pour me rendre en Judée, affrontant un long voyage à travers les montagnes pour visiter Élisabeth qui, malgré son âge avancée, était miraculeusement devenue maman. Je me rendais chez elle, non pas simplement pour lui rendre visite, mais surtout parce que je brûlais du désir de lui apporter Jésus. La plénitude de grâces, d’amour et de lumière que je ressentais me poussait à porter et à multiplier au centuple la vie de mon Fils chez les créatures.
Oui, ma fille, l’amour maternel que j’avais pour tous les hommes — et pour toi en particulier — était tellement grand que je sentais l’extrême besoin de donner mon cher Jésus à tous, afin que chacun puisse le posséder et l’aimer. Le statut de Mère qui m’avait été accordé par le Fiat me conférait le pouvoir de multiplier Jésus autant de fois qu’il y a de créatures désirant le recevoir. C’était le plus grand des miracles que je pouvais accomplir : donner Jésus à qui le désirait. Comme j’étais heureuse et comme j’aimerais que toi aussi, ma fille, en approchant et visitant les gens, tu sois porteuse de Jésus et impatiente de le faire connaître et aimer !
Après plusieurs jours de voyage, nous sommes finalement arrivés en Judée où je me suis hâtée vers la maison d’Élisabeth. Elle m’a saluée le cœur en fête. Avec les souhaits que je lui ai donnés, un phénomène merveilleux s’est produit : mon petit Jésus exulta dans mon sein et, fixant le petit Jean dans le sein de sa maman avec les rayons de sa Divinité, il le sanctifia, lui donna l’usage de sa raison et lui révéla qu’il était le Fils de Dieu. Jean fit un tel soubresaut d’amour et de joie qu’Élizabeth en fut secouée.
Touchée par la lumière de la Divinité de mon Fils, elle comprit, elle aussi, que j’étais devenue la Mère de Dieu et, dans l’ardeur de son amour, pleine de reconnaissance, elle s’exclama : « D’où me vient cet honneur que la Mère de mon Seigneur vienne me visiter ? »
Je ne niai pas ce très grand mystère. Au contraire, je le confirmai humblement en exaltant Dieu par le sublime cantique du Magnificat que l’Église utilise encore pour m’honorer. Par ce cantique, je disais que le Seigneur avait fait de grandes choses en moi, sa servante, et que tous les âges allaient me dire bienheureuse.
Ma fille, je me sentais dévorée par le désir de répandre les flammes d’amour qui me consumaient, de révéler mon secret à Élisabeth qui désirait ardemment elle aussi la venue du Messie. Un secret est un besoin du coeur que l’on révèle irrésistiblement aux personnes capables de nous comprendre.
Qui pourrait dire tout le bien que ma visite apporta à Élizabeth, à Jean et à toute leur maison ? Chacun fut sanctifié, connut des joies inhabituelles et comprit des choses extraordinaires. Jean reçut toutes les grâces nécessaires pour le préparer à devenir le précurseur de mon Fils.
Ma chère fille, la Divine Volonté accomplit des choses extraordinaires partout où elle règne. Si je fis plusieurs prodiges, c’était parce que la Divine Volonté avait sa place royale en moi. Toi aussi, si tu laisses la Divine Volonté régner dans ton âme, tu deviendras porteuse de Jésus aux créatures, tu sentiras le besoin irrésistible de le donner à tous.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie
 
[Marie dit :]
« Quand les anges m’enlevèrent de la petite maison, mon esprit était-il déjà revenu en moi ?
Non. Mon esprit ne devait plus redescendre sur la terre.
Il était en adoration devant le trône de Dieu. Mais quand la terre, l’exil, le temps et le lieu de la séparation d’avec mon Seigneur un et trine furent abandonnés pour toujours, mon esprit revint resplendir au centre de mon âme en tirant la chair de sa dormition. Il est donc juste de dire que je suis montée au Ciel en corps et en âme, non par mes propres moyens, comme ce fut le cas pour Jésus, mais avec l’aide des anges.
Je me suis réveillée de cette mystérieuse et mystique dormition, je me suis levée, j’ai volé enfin parce que ma chair avait obtenu la perfection des corps glorifiés. Et j’ai aimé. J’ai aimé mon Fils retrouvé et mon Seigneur un et trine, je l’ai aimé comme c’est le destin de tous les éternels vivants. » […]
« La conception de mon Fils fut une extase, le mettre au jour une plus grande extase. Mais l’extase des extases fut mon passage de la terre au Ciel. C’est seulement durant la Passion qu’aucune extase ne rendit supportable mon atroce souffrance.
La maison d’où je suis montée au Ciel était l’une des innombrables générosités de Lazare, pour Jésus et sa Mère. La petite maison de Gethsémani, près du lieu de son Ascension. Inutile d’en chercher les restes : dans la destruction de Jérusalem par les Romains, elle fut dévastée et ses ruines furent dispersées au cours des siècles. » L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 651.4 et 651.7-8