Lundi 12 août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE JEANNE-FRANÇOISE  DE CHANTAL (1572-1641) VEUVE, FONDA EN 1610 L’ORDRE DE LA VISITATION SAINTE-MARIE

De l’Évangile de Matthieu 17, 22-27
En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés. Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? » Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? » Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. » 

 

« Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Mt 17, 22-23
L’apogée de la Rédemption fut ma Résurrection.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 15 avril 1919
L’apogée de la Rédemption fut ma Résurrection. Plus qu’un soleil resplendissant, ma Résurrection couronna mon Humanité, faisant briller toutes mes actions, même les plus petites. Elle fut une merveille d’une telle splendeur qu’elle stupéfia le Ciel et la terre. La Résurrection est le fondement et l’achèvement de tous les biens. Elle sera la couronne
et la gloire de tous les saints. Ma Résurrection est le vrai soleil qui glorifia mon Humanité. Elle est le soleil de la religion catholique, la gloire de tous les chrétiens. Sans elle, la religion aurait été comme le ciel sans soleil, sans chaleur et sans vie. Ma Résurrection symbolise les âmes qui formeront leur sainteté dans ma Volonté. Les saints des siècles passés sont symbolisés par mon Humanité. Quoique abandonnés à ma Volonté, ils n’agissaient pas continuellement en elle.. Ainsi, ils n’ont pas reçu l’empreinte du soleil de ma Résurrection, mais plutôt celle des œuvres de mon Humanité avant la Résurrection. Ces saints sont
nombreux. Comme des étoiles, ils formeront un bel ornement dans le ciel de mon Humanité. Les saints dans ma Volonté, symbolisés par mon Humanité ressuscitée, seront peu nombreux. Mon Humanité avant ma mort a été vue par les foules. Mais peu ont vu mon Humanité
ressuscitée, seulement les croyants les mieux disposés et, Je peux le dire, seulement ceux qui possédaient le germe de la vie dans ma Volonté. S’ils n’avaient pas eu ce germe, ils auraient manqué de la vision nécessaire pour voir mon Humanité glorieuse et ressuscitée et, par
suite, pour être des spectateurs de mon Ascension au Ciel. Ma Résurrection symbolise les saints vivant dans ma Volonté parce que chaque action, chaque mot, chaque pas, etc., qu’ils font dans ma Volonté est une résurrection divine, une empreinte de gloire, une sortie d’eux
mêmes et une entrée dans la Divinité. Pourquoi donc s’étonner si ces âmes deviennent comme ressuscitées et illuminées par le soleil de ma gloire ?

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
  La barque racle le fond et s’arrête. Ils en descendent pendant que l’autre barque accoste. Jésus, avec Judas, Thomas, Jude et Jacques, Philippe et Barthélemy, se dirige vers la maison…
       Pierre débarque de l’autre avec Matthieu, les fils de Zébédée, Simon le Zélote et André. Mais alors que tous se mettent en marche, Pierre reste sur la rive à parler avec les passeurs qui les ont conduits et qu’il connaît peut-être, puis il les aide à repartir. Ensuite il remet son vêtement long et remonte la plage pour aller à la maison.
       Pendant qu’il traverse la place du marché, deux hommes viennent à sa rencontre et l’arrêtent :
       « Ecoute, Simon, fils de Jonas.
       – J’écoute. Que voulez-vous ?
       – Est-ce que ton Maître, du simple fait qu’il l’est, paie les deux drachmes dues au Temple ou non ?
       – Bien sûr qu’il les paie ! Pourquoi ne le ferait-il pas ?
       – Mais… parce qu’il se prétend le Fils de Dieu et…
       – Et il l’est » réplique résolument Pierre déjà rouge d’indignation. Et il achève : « Pourtant, comme il est un fils de la Loi, et le meilleur fils de la Loi, il paie ses drachmes comme tout israélite…
       – Il nous semble que non. On nous a dit qu’il ne le fait pas et nous lui conseillons de le faire.
       – Hum ! » grommelle Pierre dont la patience est presque à bout. « Hum !… Mon Maître n’a pas besoin de vos conseils. Allez en paix, et dites à ceux qui vous envoient que les drachmes seront payées à la première occasion.
       – Payées à la première occasion !… Pourquoi pas tout de suite ? Qui nous assure qu’il le fera, s’il est toujours çà et là, sans but ?
       – Pas tout de suite parce que, pour le moment, il n’a pas le moindre sou. Vous pourriez le presser qu’il n’en sortirait pas la moindre pièce de monnaie. Nous sommes tous sans argent, parce que nous, qui ne sommes pas des pharisiens ni des scribes, ni des sadducéens, qui ne sommes pas riches, qui ne sommes pas des espions, qui ne sommes pas des vipères, nous avons coutume de donner aux pauvres ce que nous avons, au nom de sa doctrine. Avez-vous compris ? Et pour l’instant, nous avons tout donné et, si le Très-Haut ne s’en occupe pas, nous pouvons mourir de faim ou nous mettre à mendier au coin de la rue. Rapportez aussi cela à ceux qui disent de lui qu’il est un noceur. Adieu ! »
       Sur ce, il les laisse en plan et s’en va en bougonnant, rouge de colère.
       Il entre dans la maison et monte dans la pièce du haut où se trouve Jésus qui écoute un homme le prier de se rendre dans une maison sur la montagne derrière Magdala, où quelqu’un se meurt.
       Jésus congédie l’homme en promettant d’y aller sans tarder et, après son départ, il s’adresse à Pierre qui est assis dans un coin, l’air pensif :
       « Qu’en dis-tu, Simon ? Selon les règles, de qui les rois de la terre reçoivent-ils les tributs et l’impôt ? De leurs propres enfants ou des étrangers ? »
       Pierre sursaute :
       « Comment sais-tu, Seigneur, ce que je dois te dire ? »
       Jésus sourit en ayant l’air de penser : “ Laisse tomber ”, puis il reprend :
       « Réponds à ma question.
       – Des étrangers, Seigneur.
       – Donc les enfants en sont exempts, comme de fait cela est juste. Car un enfant est du sang et de la maison de son père et il ne doit payer à son père que le tribut de l’amour et de l’obéissance. Donc moi, en tant que Fils du Père, je ne devrais pas payer le tribut au Temple, qui est la maison du Père. Tu leur as bien répondu. Mais il y a une différence entre toi et eux : toi, tu crois que je suis le Fils de Dieu, et eux, comme ceux qui les ont envoyés, ne le croient pas. Aussi, pour ne pas les scandaliser, je vais payer le tribut, et tout de suite, pendant qu’ils sont encore sur la place pour le recevoir.