Jeudi 8 août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT DOMINIQUE (1170-1221) FONDATEUR DE L’ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS : DOMINICAINS

De l’Évangile de Matthieu 16, 13-23
En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.
À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Mt 16, 18
Mon Église ressemble à une moribonde…

 

Le livre du Ciel Tome 4, 2 septembre 1901
Ce matin, j’ai vu mon adorable Jésus avec le Saint-Père. Il me semble que Jésus lui disait : « Toutes tes souffrances jusqu’à présent, ne sont rien d’autre que tout ce à travers quoi j’ai passé, à partir du début de ma Passion jusqu’à ce que je sois condamné à mort. Mon petit fils, il ne te reste rien d’autre que de porter ta croix jusqu’au Calvaire. » Pendant qu’il disait cela, il semblait que Jésus béni prenait une croix et la plaçait sur les épaules du Saint-Père en l’aidant à la porter. Jésus ajouta : « Mon Église ressemble à une moribonde, surtout en ce qui concerne les conditions sociales. Il semble que ses ennemis attendent avec anxiété son cri de mort. Mais, courage, mon petit-fils, après que tu seras arrivé sur la montagne, lorsque se fera l’élévation de la croix, tous se réveilleront L’Église se dépouillera de son aspect de moribonde et retrouvera sa pleine vigueur. Seule la Croix est le moyen pour cela, comme seule la croix a été l’unique moyen pour combler le vide que le péché avait fait et pour combler la distance infinie qui existait entre Dieu et l’homme. En ces temps-ci, seule la Croix permettra à mon Église courageuse et resplendissante de relever le front pour confondre et mettre en fuite ses ennemis. »

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
– Et vous, qui dites-vous que je suis ? Répondrez franchement, selon votre jugement, sans tenir compte de mes paroles ou de celles d’autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ?
        – Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, s’écrie Pierre en s’agenouillant, les bras tendus vers le haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l’embrasser en disant :
        – Bienheureux es-tu, Simon, fils de Jonas ! Car ce n’est pas la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour où tu es venu vers moi, tu t’es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n’avais pas vu de manifestation surnaturelle comme ton frère ou Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d’ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n’as pas profité d’un miracle et tu ne m’as pas vu en accomplir, et je ne t’ai pas donné de signe de ma puissance comme je l’ai fait et comme l’ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n’as pas été subjugué par ma volonté comme Matthieu le publicain. Et pourtant tu t’es écrié : “ Il est le Christ ! ” Dès le premier instant où tu m’as vu, tu as cru et jamais ta foi n’a été ébranlée. C’est pour cela que je t’ai appelé Céphas ; pour la même raison, c’est sur toi, Pierre, que j’édifierai mon Eglise et les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. C’est à toi que je donnerai les clefs du Royaume des Cieux. Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j’ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef à qui l’obéissance et le respect sont dus comme à un autre moi-même. Et c’est tel que je le proclame devant vous tous. » Tome 5 – ch 343.5