Vendredi 2 août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 13, 54-58
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi. 

 

[…] Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.Mt 13, 56-57
Ses paroles, pleines de vie, porteuses de paix, d’amour et d’ordre, étaient mal interprétées, mal écoutées, spécialement par les grands et les érudits.

 

La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine, 26ᵉ jour : Jésus dans sa vie publique et apostolique

 

La lumière de la Divine Volonté me fit voir avec quelle méchanceté et quelle ingratitude les hommes traitaient mon Fils. Il se rendit d’abord à Jérusalem. Sa première visite se fit au saint Temple où il commença sa prédication. Mais, quelle peine ! Ses paroles, pleines de vie, porteuses de paix, d’amour et d’ordre, étaient mal interprétées, mal écoutées, spécialement par les grands et les érudits. Et quand il leur déclara qu’il était le Fils de Dieu, le Verbe du Père, celui qui venait pour les sauver, ils le prirent si mal qu’ils le dévoraient de leurs regards furieux.
Oh ! comme mon bien-aimé Jésus a souffert ! Le rejet de sa Parole de vie lui faisait ressentir la mort. Moi, j’étais tout attentive et, en voyant saigner son Cœur divin, je lui offrais mon Cœur maternel pour recevoir les mêmes blessures que lui, pour le consoler et le soutenir quand il allait succomber. Combien de fois, après ses exposés, je l’ai vu oublié de tous, sans personne pour le réconforter, tout seul à l’extérieur des murs de la cité, penché contre un arbre, pleurant et priant pour le salut de tous.
Moi, ta Maman, dans ma petite maison, je pleurais en même temps que lui. À travers la lumière de la Divine Volonté, je lui envoyais mes pleurs comme soulagement et mes chastes étreintes maternelles pour le réconforter.
Même s’il se voyait rejeté par les grands et les érudits, mon Fils bien-aimé ne s’est pas arrêté, ni ne le pouvait. Son amour ne s’arrêtait pas : il voulait les âmes. Il s’entourait de pauvres, d’affligés, de malades, d’estropiés, d’aveugles, de muets, en sommes de gens oppressés de toutes les manières à cause du mal causé par la volonté humaine. Mon cher Jésus les guérissait tous, les consolait et les instruisait. Ainsi, il devint l’Ami, le Père, le Médecin et le Maître des pauvres.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La véritable défense contre les malheurs de l’homme
Jésus dit :
« A cet endroit, qu’admirent les yeux de l’homme ? Des vallées creusées plus profondément que la nature ne les avait faites, des collines élevées à partir de massifs et de terre-pleins fabriqués par l’homme, des routes sinueuses qui pénètrent dans la montagne comme des tanières d’animaux. Et tout cela pourquoi ? Pour arrêter un danger dont on ne sait d’où il peut venir, mais que l’on sent menaçant comme un nuage de grêle dans un ciel orageux.
Ici, en vérité, on s’apprête humainement, par des forces humaines et des moyens humains, et même inhumains, à se défendre et à se préparer à l’attaque, oublieux des paroles du prophète qui enseigne à son peuple comment se défendre des malheurs humains par des moyens spirituels, les plus efficaces. Il crie : “ Consolez-vous… consolez Jérusalem : son esclavage est fini, son iniquité est expiée, car elle a reçu de la main du Seigneur double punition pour tous ses péchés. ” Et après la promesse, il précise comment faire pour la traduire dans la réalité : “ Préparez les chemins du Seigneur, redressez dans la solitude les sentiers de Dieu. Toute vallée sera comblée, toute montagne abaissée, les voies tortueuses seront redressées, les escarpées deviendront planes. Alors apparaîtra la gloire du Seigneur, et tous les hommes, sans exception, la verront, car la bouche du Seigneur a parlé. ” Ces mots furent repris par l’homme de Dieu, Jean-Baptiste, et seule la mort les a éteints sur ses lèvres.
Voilà la véritable défense contre les malheurs de l’homme. Elle ne consiste pas à lever les armes contre les armes, ce n’est pas non plus la défense contre l’attaque, ni l’orgueil, ni la férocité. Ce sont les armes surnaturelles, les vertus conquises dans la solitude, c’est-à-dire à l’intérieur de l’individu seul avec lui-même, qui s’efforce de se sanctifier en élevant des montagnes de charité, en abaissant des sommets d’orgueil, en redressant les chemins tortueux des désirs impurs, en enlevant de la route l’obstacle de la sensualité. Alors apparaîtra la gloire du Seigneur, et l’homme sera défendu par Dieu contre les embûches des ennemis spirituels et matériels. A quoi voulez-vous que servent quelques tranchées, quelques talus, quelques fortifications, contre le châtiment de Dieu irrité par le péché, ou même seulement par la tiédeur de l’homme ? Contre ces châtiments qui s’appelleront : Romains, comme ils se sont appelés autrefois Babyloniens, Philistins ou Égyptiens, mais qui en réalité sont une punition divine, et cela seulement, attirée par un excès d’orgueil, de jouissance, de cupidité, de mensonges, d’égoïsmes, de désobéissances à la Loi sainte du Décalogue. L’homme, même le plus fort, peut être tué par une mouche, la ville, même la mieux fortifiée, peut être prise quand l’un ou l’autre n’est plus protégé par Dieu, quand son assistance fait défaut, chassée, à cause des péchés de l’homme ou de la ville. »
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 455.11