Jeudi 1er août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT ALPHONSE-MARIE DE LIGUORI (1696-1787) – TOUTE LA SAINTETÉ CONSISTE À AIMER DIEU, ET TOUT L’AMOUR DE DIEU CONSISTE À FAIRE SA VOLONTÉ 

De l’Evangile de Matthieu 13, 47-53
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là. 

 

Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.Mt 13, 47
Mais le droit prépondérant a été celui de la suprême Volonté qui utilisant son immensité et son omniscience, prit toutes les âmes pécheresses ou saintes, innocentes ou mauvaises et les plaça dans mes bras étendus…

 

Le livre du Ciel Tome 17, 25 juillet 1924
« Ma fille, le dernier acte de ma vie a été de m’étendre sur la croix et de rester là jusqu’à ma mort, les bras ouverts, sans pouvoir bouger ou m’opposer à tout ce qu’on voulait me faire. J’étais l’image de celui qui vit, non avec sa volonté humaine, mais avec la Volonté Divine. Étant incapable de bouger ou de m’opposer, ayant perdu tout droit sur moi-même, Je subissais la tension horrible de mes bras. Que de choses ils ont dites ! Pendant que j’avais perdu mes droits, on m’a pris ma vie. Mais le droit prépondérant a été celui de la suprême Volonté qui utilisant son immensité et son omniscience, prit toutes les âmes pécheresses ou saintes, innocentes ou mauvaises et les plaça dans mes bras étendus, afin que je puisse les amener au Ciel. Je n’en ai refusé aucune. La Divine Volonté fit une place pour chaque âme
dans mes bras. « La Volonté suprême est un acte continu : ce qu’elle a fait une fois, elle ne cesse jamais de le faire. Mon Humanité est au Ciel et elle n’est pas sujette à la souffrance. Elle continue de chercher des âmes agissant uniquement dans la Divine Volonté. Elles ne refusent rien à Dieu et sont disposées à perdre tous leurs droits au profit de ceux de ma
Volonté. Mon Humanité veut placer toutes les âmes pécheresses ou saintes, innocentes ou mauvaises dans les bras de ces âmes. Celles-ci prêtent à s’ étendre dans ma Volonté dans le but de continuer ce que mes bras étendus sur la croix ont fait.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus commence à parler :
       « Des pêcheurs sortirent au large et jetèrent leurs filets à la mer puis, après le temps nécessaire, ils les tirèrent à bord. C’était un travail pénible qu’ils accomplissaient ainsi sur l’ordre d’un patron qui les avait chargés de fournir sa ville en poissons de premier choix. Il avait ajouté : “ Quant aux poissons nocifs ou de mauvaise qualité, inutile de les ramener à terre : rejetez-les à la mer. D’autres pêcheurs les prendront et, comme ils travaillent pour un autre patron, ils les amèneront à sa ville à lui parce que, là-bas, on consomme ce qui est nocif, ce qui rend de plus en plus horrible la ville de mon ennemi. Mais dans la mienne, qui est belle, lumineuse, sainte, il ne doit rien entrer de malsain. ”
       Une fois le filet tiré à bord, les pêcheurs commencèrent le tri. Les poissons étaient abondants, de forme, de taille et de couleur différentes. Il y en avait de bel aspect, mais dont la chair était pleine d’arêtes, dont le goût était mauvais et dont l’estomac était rempli de boue, de vers, d’herbes en décomposition qui augmentaient encore le goût détestable de leur chair. D’autres au contraire paraissaient laids, ils avaient une gueule qui ressemblait à une face de criminel ou d’un monstre de cauchemar, mais les pêcheurs savaient que leur chair était exquise. D’autres enfin étaient si insignifiants qu’ils passaient inaperçus. Les pêcheurs travaillaient tant et plus. Leurs paniers étaient déjà pleins de poisson délicieux, mais il restait dans les filets les poissons insignifiants. “ Maintenant, cela suffit. Les paniers sont remplis. Rejetons tout le reste à la mer ”, dirent plusieurs pêcheurs.
       Mais l’un d’eux qui avait peu parlé, alors que les autres vantaient ou tournaient en dérision les poissons qui leur passaient dans les mains, resta à fouiller dans le filet et découvrit encore dans le menu fretin deux ou trois poissons qu’il mit par-dessus les autres dans les paniers.
       “ Mais que fais-tu là ? ” demandèrent ses collègues. “ Les paniers sont pleins, superbes. Tu les enlaidis en posant par-dessus, de travers, ces pauvres poissons-là. On dirait que tu veux les faire passer pour les plus beaux. ”
       – “Laissez-moi faire : je connais cette sorte de poissons et je sais quel profit et quelle plaisir ils donnent. ”
       Voilà donc cette parabole, qui se termine par la bénédiction du patron au pêcheur patient, expert et silencieux, qui a su discerner dans la masse les meilleurs poissons. Tome 4 – ch 239.5