Mercredi 31 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT IGNACE DE LOYOLA (1491-1556) — IL FONDA L’ORDRE DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS (JÉSUITES)

De l’Évangile de Matthieu 13, 44-46
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »

 

Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ…Mt 13, 44
Les âmes gardent alors jalousement le trésor que j’ai déposé en elles…

 

Le livre du Ciel Tome 30, 21 décembre 1931
Vois-tu, ma fille, si grand est mon épanchement d’amour que je veux que tout ce que j’ai fait pour la créature soit reconnu, et cela uniquement afin de donner. J’ai un désir ardent de donner ; je veux former les dépositaires de ma vie, de mes œuvres, de mes souffrances, de mes larmes, de tout. Mais je ne peux les donner s’ils ne sont pas reconnus. Ne pas les reconnaître m’empêche d’approcher pour déposer dans les créatures ce qu’avec tant d’amour je veux leur donner, et elles resteraient alors sans les effets et seraient comme des aveugles qui ne voient pas ce qui les entoure. La connaissance est au contraire pour l’âme la vision qui fait naître le désir et l’amour, et par conséquent la gratitude envers moi qui désire tant donner, et les âmes gardent alors jalousement le trésor que j’ai déposé en elles et, selon les circonstances, elles se servent de ma vie comme guide, de mes œuvres pour confirmer  leurs œuvres, de mes souffrances pour supporter leurs souffrances et de mes larmes pour se
laver si elles sont tachées, et, oh ! comme je suis heureux si elles se servent de moi et de mes œuvres pour s’aider elles-mêmes. C’était là mon dessein en venant sur la terre: être parmi elles et en elles le petit frère qui les aide dans leurs besoins. Lorsqu’elles me reconnaissent, je
ne fais que me réfléchir en elles pour sceller le bien qu’elles ont reconnu, un peu comme le soleil qui en réfléchissant sa lumière sur les plantes et les fleurs communique la substance des saveurs et des couleurs, non pas en apparence, mais en réalité. Si donc tu veux recevoir
beaucoup, cherche à connaître ce que ma Volonté a fait et continue de faire dans la Création, ce qu’elle a fait dans la Rédemption, et je t’agrandirai sans rien te refuser de ce que je te fais savoir. Sache au contraire que si je n’arrête pas de me comporter envers toi comme un
Maître et de te faire connaître tant d’autres choses qui me concernent, c’est parce que je veux continuer à te donner ce que je te fais connaître.

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Dieu opère le bien dans l’âme
Jésus dit :
“Voici une leçon toute pour toi.
Je suis ton Maître et tu le reconnais. Cette reconnaissance de ta part me donne de la joie. Mais je veux que tu reconnaisses toute la profondeur de ce que j’accomplis en toi. Je t’ai enseigné beaucoup de choses et je t’en enseignerai beaucoup d’autres parce que tu es encore bien loin d’être telle que je te voudrais.
Une des dernières choses enseignées a été le pouvoir du silence. Je te l’ai fait comprendre en me montrant à toi alors que je me tais devant mes accusateurs d’alors et de maintenant, devant Pilate et les Pilates, lesquels ne m’accusent pas et, humainement, ne me veulent aucun mal, mais qui ne me défendent pas par peur. J’ai vu que tu as compris cette leçon et que tu étais désireuse de m’imiter, tout en reconnaissant que toute seule, tu n’y arriverais jamais.
Ton désir et ton humilité m’ont poussé à opérer mon œuvre. J’opère toujours quand je vois que quelqu’un est disposé à ce que j’opère en lui. Je ne suis pas seulement le Maître ; je suis aussi Médecin, et je sais, en tant que médecin, qu’aucune visite et aucun diagnostic ne suffisent à guérir si le malade refuse de se soumettre au médecin. Ce n’est pas la parole qui sauve: c’est l’œuvre. Alors je t’ai opérée en te serrant sur mon cœur.
Aime mon cœur, Maria, car c’est lui qui t’a guérie d’un de tes principaux défauts : celui de la véhémence, de la résistance, du manque de flexibilité aux choses de tous les jours. Ennuyeuses, irritantes, injustes, c’est vrai. Mais qu’il faut savoir rendre utiles, justes, aimées, en pensant à la vie éternelle où vous les retrouverez. Alors que je te tenais serrée sur mon cœur, et tu sais quel matin ce fut, il t’a non seulement parlé, mais il t’a purifiée de ses flammes, à la suite de quoi ton humanité s’est modifiée, perdant beaucoup de votre humanité – de votre férocité, je pourrais dire – et acquérant beaucoup de mon humanité.
J’opérerai d’autres choses en toi, si je te vois toujours pleine de bonne volonté et humble, tout comme j’en ai opéré pour te rendre plus agréable à notre Père. Tu t’es rendu compte d’avoir été guérie de bien des choses et par Qui tu l’as été. Dans d’autres cas, tu ne t’en es pas rendu compte, tant ma main est légère.
Mais pense à ceci, afin de ne pas te tromper, lorsque tu te regardes avec stupeur en voyant qu’il te pousse des plumes aux bras et que ceux-ci se changent en ailes : tout le bien que tu as vu naître là où il n’y avait que mauvaises herbes et ronces de mal, ce bien vient de moi, c’est moi qui te l’ai donné. Par toi-même, tu n’aurais rien pu faire, malgré ta bonne volonté.
De cette dernière chose que j’ai opérée en toi et par laquelle tu es devenue mon imitatrice dans le silence, qui est prudence, qui est charité, qui est sacrifice et qui me plaît plus qu’un encens, tu m’en as loué en proclamant que j’avais fait cette grâce. Cette reconnaissance me pousse à opérer davantage.
Je suis Maître et Médecin, mais je suis aussi Père. Et si je n’étais pas l’Homme-Dieu, je voudrais dire : je suis Mère pour vous tous car, telle une mère, je vous porte, je vous nourris, je prends soin de vous, je vous instruis, je pleure sur vous, je m’enorgueillis de vous. L’a­mour d’un père est en effet différent. L’amour d’une mère est l’amour des amours, après celui de DieuC’est pour cela que sur la croix je vous ai confiés à ma Mère. Je ne vous ai pas confiés à mon Père dont, par ma mort, je vous rachetais. Je vous ai donnés à ma Mère parce que vous étiez informes ou nouveaux-nés et qu’il vous fallait un sein de mère.
Soyez, sois une fille pour moi, une fille qui reconnaît les soins donnés à son enfance spirituelle. Observe les enfants nés d’une femme : il y a peu de lumières dans la pensée rudimentaire d’un nouveau-né, mais tu le vois sourire et caresser la mamelle dont lui vient le lait. Observe les petits des bêtes : ils aiment le giron maternel qui les nourrit, ils aiment l’aile qui les couvre.
Toi, femme, fille de femme, toi, créature faite à la ressemblance de Dieu, ne sois pas inférieure aux petits des bêtes. Reconnais mon sein qui t’élève, te nourrit et t’instruit, et aime-le d’un amour qui me com­pense et me pousse à m’occuper de toi toujours davantage. Ne te lasse pas d’aimer. Tu sais ce que je veux dire. Ne te lasse pas d’aimer si tu ne veux pas que je me lasse d’opérer en toi.
Maintenant, va en paix. Souviens-toi, écoute et aime. Tu sais ce que je veux dire. Ainsi, tu me rendras heureux. Je suis Jésus, le Jésus qui est le Sauveur.”
Les Cahiers de 1943, 28 mai