Lundi 29 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTES MARTHE, MARIE ET LAZARE

De l’Évangile de Luc 10, 38-42
En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Lc 10, 38
Ma fille bien aimée, pour l’âme qui est tout intentionnée à m’écouter, ma parole est un soleil…

 

Le livre du Ciel Tome 10, 14 décembre 1911
Je poursuis mes jours très amers mais résignée au Vouloir de Dieu. Lorsque mon aimable Jésus se laisse voir, il est toujours affligé et bouleversé. Il semble qu’il ne veut plus me porter attention en rien. Ce matin en se laissant voir, il a mis deux pendants à mes oreilles. Ils
étaient si brillants qu’ils ressemblaient à deux soleils. Puis il rn’ a dit : « Ma fille bien aimée, pour l’âme qui est tout intentionnée à m’écouter, ma parole est un soleil qui non seulement réjouis l’entendement,  mais qui nourrit l’esprit et rassasie le cœur de moi et de mon amour. Ah ! On ne veut pas comprendre que toute mon intention est de voir à ce que tous soit centrés en moi, sans porter attention à rien qui soit hors de moi. Vois tu cette âme là bas (la pointant du doigt) ? Avec la façon qu’elle scrute tout, qu’elle porte attention à tout, qu’elle se laisse impressionner par tout jusqu’aux excès, et même par les choses saintes, ce n’est rien
d’autre que de vivre à l’extérieur de moi. Et l’âme qui vit hors de moi, comme conséquence, éprouve beaucoup d’elle-même. Elle croit qu’elle m’honore; mais c’est tout le contraire.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus s’assoit sur un siège placé exactement sur le bord de la vasque. Marie s’assoit à ses pieds sur l’herbe verte et bien entretenue. Au début, ils ne parlent pas. Jésus jouit visiblement du silence et du repos dans la fraîcheur du jardin. Marie se délecte de le regarder.
  142> Jésus joue avec l’eau limpide de la vasque. Il y plonge les doigts. Il la peigne en la séparant en petits sillages et puis il laisse la main s’y plonger toute entière dans sa fraîcheur.
“Comme elle est belle cette eau limpide ! ” dit-il.      
“Maître, elle te plaît tellement ? ” dit Marie.  
“Oui, Marie, parce qu’elle est si limpide. Regarde. Pas une trace de boue. C’est de l’eau, mais elle est si pure qu’il semble qu’il n’y ait rien, comme si elle n’était pas un élément mais esprit. Nous pourrions lire sur le fond les paroles que se disent les petits poissons…”      
“Comme on lit au fond des âmes pures, n’est-ce pas, Maître ? ” et Marie soupire avec un regret caché.      
 377.4 – Jésus remarque le soupir qu’elle étouffe, et il lit le regret que voile un sourire. Il guérit tout de suite la peine de Marie.      
“Les âmes pures, où y en a-t-il, Marie ? Il est plus facile à une montagne de se déplacer qu’à une créature de savoir se maintenir pure des trois impuretés. Trop de choses s’agitent et fermentent autour d’un adulte. Et il ne peut toujours empêcher qu’elles pénètrent à l’intérieur.  Il n’y a que les enfants qui ont l’âme angélique, l’âme préservée par leur innocence des connaissances qui peuvent se changer en fange. C’est pour cela que je les aime tant. Je vois en eux un reflet de la Pureté infinie. Ce sont les seuls qui portent avec eux ce souvenir du Ciel.      
 Ma Mère est la femme à l’âme d’enfant. Plus encore. Elle est la Femme à l’âme angélique. Telle Ève sortie des mains du Père. Imagines-tu, Marie, ce qu’aura été le premier lys fleuri dans le jardin terrestre ? Ils sont si beaux aussi ceux qui conduisent à cette eau. Mais le premier sorti des mains du Créateur ! Était-ce une fleur ou un diamant ? Était-ce des pétales ou des feuilles d’argent très pur ? Eh bien, ma Mère est plus pure que ce premier lys qui a parfumé les vents. Et son parfum de Vierge inviolée emplit le Ciel et la Terre, et c’est derrière elle que marcheront ceux qui seront bons dans les siècles des siècles.         Tome 6, chapitre 377.