17ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année B. 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

R 4, 42-44 ; Ps 144 ; Ep 4, 42-44 ;

Evangile de Jean 6, 1-15

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.

Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.

Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.

Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »

Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.

Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :

« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »

Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.

Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.

Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »

Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.

À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »

Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

Méditation du père Jean-Jacques :

            

 
                     Voilà une histoire connue qui rappelle l’empathie du Christ qui cherche un moyen de nourrir cette foule qui l’accompagne. Il ne s’est pas contenté de prêcher, Il les rejoint dans leur besoin quotidien : Il guérit les malades et veille à ce que tous mangent à leur faim.
Mais quelques pains d’orge et deux poissons suffiront-ils pour nourrir cinq mille hommes ? !
Ce qui est matériellement impossible devient réalité ; nous appellerons cela : un miracle. C’est néanmoins ce qui se passe dans le quotidien de notre vie. Sans même y prêter attention, des situations se résolvent autour de nous grâce à la Providence divine. Ici, elle est le résultat de la générosité « d’un jeune garçon » qui accepte de partager ses cinq pains et ses deux poissons.
Dieu montre sa puissance bienveillante, mais il la fait dépendre de notre disponibilité, comme s’il nous demandait : « Et toi, qu’as-tu à me donner pour que je puisse donner à tous » ?
 Cette Parole préfigure Le repas Eucharistique où Le Fils de Dieu deviendra le pain donné pour la vie éternelle (Jean 6,51).
 Nous sommes les témoins que Dieu envoie dans le monde, car nous avons été rassasiés par ce « pain du Ciel » ; nous pouvons le partager sans fin, et c’est là que s’accomplit le miracle de la multiplication : un trésor partagé qui rend la santé et la vie à toute l’humanité.
 Rendons grâce sans cesse au Seigneur.
                            Père Jean-Jacques Duten