Lundi 22 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE MARIE-MADELEINE

 

De l’Évangile de Jean 20, 1.11-18
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabonni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie-Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

 

Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabonni ! »
Celle qui vit dans mon Vouloir peut dire comme l’Ange aux pieuses femmes lorsqu’elles sont venues au sépulcre : « Il est ressuscité. Il n’est plus ici. »
Le livre du Ciel Tome 36, 20 avril 1938
Ma fille, dans ma Résurrection, le droit pour toutes les créatures de renaître en moi à une
vie nouvelle a été établi. Ma Résurrection fut la confirmation, le sceau detoute ma vie, de mes œuvres, de mes paroles, et de ma venue sur terre pour me donner à toutes et à chacune –comme vie qui leur appartient. Ma Résurrection fut le triomphe de toutes les créatures et la nouvelle conquête que chacune recevait de celui qui est mort pour toutes afin de leur donner la vie et de les faire renaître dans ma Résurrection. Mais veux-tu savoir en quoi consiste la vraie résurrection de la créature ? Ce n’est pas à la fin de ses jours, mais alors qu’elle vit encore sur la terre. Quiconque vit dans ma Volonté renaît à la lumière et peut dire : Ma nuit
est terminée. Cette créature ressuscite dans l’amour de son Créateur de sorte que le froid et la neige n’existent plus pour elle. Elle ressent le sourire du printemps céleste. Elle ressuscite à la sainteté qui chasse les faiblesses, les misères et les passions. Elle ressuscite à tout ce qui est céleste. Et si elle regarde la terre, le ciel ou le soleil, elle les voit pour trouver les œuvres de son Créateur et avoir l’occasion de lui dire sa gloire et sa longue histoire d’amour. Celle qui vit dans mon Vouloir peut dire comme l’Ange aux pieuses femmes lorsqu’elles sont venues au sépulcre : « Il est ressuscité. Il n’est plus ici. » La créature qui vit dans mon Vouloir peut dire la même chose : Ma volonté n’est plus avec moi. Elle est ressuscitée dans le Fiat. Et si les circonstances de la vie, les occasions et les souffrances entourent la créature comme si elles cherchaient la volonté de la créature, celle-ci peut répondre : Ma volonté
est ressuscitée. Je ne l’ai plus en mon pouvoir. J’ai en échange la Divine Volonté. Et avec sa lumière, je veux investir toutes choses m’entourant : les circonstances, les souffrances pour en former autant de conquêtes divines.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 (…) Puis elle lève la tête et regarde à l’intérieur et, à travers ses larmes, voit deux anges assis à la tête et aux pieds de la pierre de l’onction. La pauvre Marie est tenaillée par un tel combat intérieur entre l’espérance qui meurt et la foi qui ne veut pas mourir, qu’elle les regarde d’un air hébété, sans même s’étonner. Cette femme courageuse qui a résisté héroïquement à tout n’a plus que des larmes.
     « Pourquoi pleures-tu, femme ? » demande l’un des deux enfants lumineux — car ils ont l’aspect de très beaux adolescents.
     – Parce qu’ils ont emporté mon Seigneur, et je ne sais où ils me l’ont mis. »
     Marie n’a pas peur de leur parler, elle ne demande pas : “ Qui êtes-vous ? ” Rien ne l’étonne plus. Tout ce qui peut étonner une créature, elle l’a déjà subi. Elle n’est plus qu’une âme brisée qui pleure sans force ni retenue.
     L’ange tourne les yeux vers son compagnon en souriant, et l’autre fait de même. Et avec un éclair de joie angélique, tous deux regardent en direction du jardin, tout fleuri, maintenant que des millions de corolles se sont ouvertes au premier soleil sur les frondaisons touffues de la pommeraie.
     Marie se retourne pour suivre leur regard, et elle voit un homme très beau. J’ignore comment elle peut ne pas l’identifier tout de suite.
     Cet homme la regarde avec pitié et lui demande :
     « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (…) Tome 10 – ch 619.9