De l’Evangile de Matthieu 11, 28-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
[…] et vous trouverez le repos pour votre âme.
Mais qu’est le vrai repos ? C’est le repos intérieur, le silence de tout ce qui n’est pas Dieu.
Le livre du Ciel Tome 3, 20 mai 1900
Me trouvant hors de mon corps, il me sembla que nous étions dans la nuit : j’ai vu l’univers entier, l’ordre parfait de la nature, le ciel étoilé, le silence de la nuit. Il me semblait que tout avait une signification. Pendant que je contemplais cela, il me sembla voir Notre Seigneur qui me disait : « Toute la nature invite au repos. Mais qu’est le vrai repos ? C’est le repos intérieur, le silence de tout ce qui n’est pas Dieu. Tu vois les étoiles scintiller d’une lumière modérée, pas éblouissante comme celle du soleil, le silence de toute la nature, du genre humain et des animaux. Tous cherchent une place, un refuge où être en silence et se reposer de la fatigue de la vie, chose qui est nécessaire pour le corps et beaucoup plus pour l’âme. « Il est nécessaire de se reposer dans son propre centre qui est Dieu . Mais, pour pouvoir le faire, le silence intérieur est nécessaire, au même titre que, pour le corps, le silence extérieur est nécessaire afin de pouvoir dormir paisiblement. En quoi donc consiste ce silence intérieur ? À faire taire ses passions en les tenants en échec, à imposer le silence à ses désirs, ses inclinations et ses sentiments, en somme, à tout ce qui n’est pas Dieu. Quel est le moyen de
parvenir à cela ? Le moyen unique et indispensable est de démolir son être selon la nature en le réduisant à rien, comme c’était sa situation avant qu’il soit créé. Quand il a été réduit à rien, il faut le recouvrer en Dieu.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :