Jeudi 18 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Matthieu 11, 28-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

[…] et vous trouverez le repos pour votre âme.
Mais qu’est le vrai repos ? C’est le repos intérieur, le silence de tout ce qui n’est pas Dieu.

 

Le livre du Ciel Tome 3, 20 mai 1900
Me trouvant hors de mon corps, il me sembla que nous étions dans la nuit : j’ai vu l’univers entier, l’ordre parfait de la nature, le ciel étoilé, le silence de la nuit. Il me semblait que tout avait une signification. Pendant que je contemplais cela, il me sembla voir Notre Seigneur qui me disait : « Toute la nature invite au repos. Mais qu’est le vrai repos ? C’est le repos intérieur, le silence de tout ce qui n’est pas Dieu. Tu vois les étoiles scintiller d’une lumière modérée, pas éblouissante comme celle du soleil, le silence de toute la nature, du genre humain et des animaux. Tous cherchent une place, un refuge où être en silence et se reposer de la fatigue de la vie, chose qui est nécessaire pour le corps et beaucoup plus pour l’âme. « Il est nécessaire de se reposer dans son propre centre qui est Dieu . Mais, pour pouvoir le faire, le silence intérieur est nécessaire, au même titre que, pour le corps, le silence extérieur est nécessaire afin de pouvoir dormir paisiblement. En quoi donc consiste ce silence intérieur ? À faire taire ses passions en les tenants en échec, à imposer le silence à ses désirs, ses inclinations et ses sentiments, en somme, à tout ce qui n’est pas Dieu. Quel est le moyen de
parvenir à cela ? Le moyen unique et indispensable est de démolir son être selon la nature en le réduisant à rien, comme c’était sa situation avant qu’il soit créé. Quand il a été réduit à rien, il faut le recouvrer en Dieu.

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Seule l’œuvre de Dieu demeure
Jésus dit :
“Telle est la punition de votre orgueil. Vous en avez trop voulu et vous allez ainsi perdre même ce que je vous avais accordé. Les œuvres de l’intelligence et de l’esprit humains, dons que je vous ai faits, ces œuvres dont vous êtes si fiers sont réduites en poussière pour vous rappeler que Moi seul suis éternel, Moi seul suis le Dieu, Moi seul suis Moi.
Mais ce qui est de moi demeure. Ni l’homme ni le démon ne peuvent le détruire. Aucun attentat, aucune ruse ne peut détruire ce que je fis et qui restera toujours pareil tant que je le voudrai. La mer, le ciel, les étoiles, les monts, les fleurs des collines et les vertes forêts. Intouchables ceux-là, comme moi-même, tandis que ceux-ci renaissent de chaque mort passagère que leur infligent les humains, tout comme je suis ressuscité de la brève mort qu’ils me donnèrent. Et les plantes arrachées, les herbes piétinées par la guerre reviendront à la vie comme je les fis le premier jour.
Mais pas vos œuvres. Pas vos œuvres d’art. Elles ne revivront jamais plus, les églises et les coupoles, ni les palais et les monuments dont vous vous faisiez une gloire, ces œuvres érigées au fil des siècles et détruites en un instant pour votre punition. Il en va de même pour les œuvres du progrès : elles s’effritent avec votre stupide orgueil qui se prend pour un dieu uniquement parce qu’il les a inventées, et elles se retournent contre vous, augmentant la destruction et la souffrance.
Ma création, elle, demeure, et encore plus belle car, dans son immutabilité qu’aucun engin ne peut même égratigner, elle parle de moi encore plus fort.
Tout ce qui est de vous s’écroule. Mais souvenez-vous, pauvres humains, qu’il vaut mieux pour vous rester sans rien en m’ayant, moi, que vivre au sommet de l’art et du progrès m’ayant perdu. Une seule chose est nécessaire à l’être humain : le règne de l’esprit où je suis, le Règne de Dieu.”   Les Cahiers de 1943, 19 mai