La dévotion à Notre-Dame du Mont Carmel a commencé sérieusement lorsque, selon la tradition carmélitaine, la Vierge Marie est apparue à Saint Simon Stock, le Prieur Général des Carmélites, en 1251. Lors de cette apparition, elle lui a remis le scapulaire brun, un vêtement qui est devenu le symbole de sa protection et un signe de consécration à son égard.
De l’Évangile de Matthieu 11, 20-24
En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »
Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Mt 11, 21
Avec une patience inouïe, tu te tais, tu souffres et répares les offenses qui, malgré tes miracles, sont faites obstinément.
LES 24H DE LA PASSION-L’ARRESTATION DE JÉSUS AU JARDIN AU JARDIN DES OLIVIERS 24H À 1H
Mais j’entends ta Voix infiniment tendre qui, pendant que tu vas à la rencontre de tes ennemis, leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Et eux te répondent : « Jésus de Nazareth. » Alors tu leur dis : « Me voici !» Par ces simples paroles, tu dis tout : tu te fais connaître pour ce que tu es. Tant et si bien que tes ennemis tremblent et tombent à la renverse, comme morts. Et toi, ô Amour, c’est par un autre « Me voici ! » que tu les rappelles à la vie et que, de ta propre initiative, tu te places entre leurs mains. Et eux, perfides et ingrats, au lieu de s’humilier et de trembler à tes pieds pour te demander pardon, ils abusent de ta Bonté et, méprisant tes Grâces et tes prodiges, ils te mettent les Mains dans le dos et, avec des cordes et des chaînes, te lient, te serrent, te jettent par terre, te foulent aux pieds, te tirent par les Cheveux. Et toi, avec une patience inouïe, tu te tais, tu souffres et répares les offenses qui, malgré tes miracles, sont faites obstinément. Par les cordes et les chaînes que tu supportes, tu brises les chaînes de nos fautes et tu nous attaches par la douce chaîne de l’Amour. Et c’est avec Amour que tu corriges Pierre qui veut te défendre en coupant l’oreille de Malchus. Ce faisant, tu répares les bonnes œuvres qui ne sont pas faites selon la sainte prudence ; tu répares aussi pour ceux qui, par excès de zèle, tombent dans la faute.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent reconnaître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux.
– Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi.
– Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde.
– Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants.
– Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs. Tome 4 – ch 266.13