Lundi 8 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Matthieu 9, 18-26
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.
« Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Mt 9, 22
Ma fille, la Foi fait connaître Dieu, mais la Confiance le fait trouver.

 

Le livre du Ciel Tome 6, 29 juillet 1904
Je poursuivais dans mon état habituel. Dès que j’ai vu mon adorable Jésus, je lui ai dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus répliqua : « Dieu, Dieu, Dieu seul ! Ma fille, la Foi fait connaître Dieu, mais la Confiance le fait trouver. De sorte que la foi sans la confiance est une
foi stérile. Bien que la foi possède d’immenses richesses pour enrichir l’âme, si la confiance est absente, la foi reste toujours pauvre et dépourvue de tout. » Pendant qu’Il disait cela, je me sentais attirée en Dieu et je restais absorbée en Lui comme une gouttelette d’eau dans
l’immense océan. En Le regardant, je ne voyais aucune frontière, ni en hauteur ni en largeur. Le ciel et la terre, les âmes bienheureuses et les âmes pèlerines étaient tout immergées en Dieu. Je voyais aussi des guerres comme celle entre la Russie et le Japon, les milliers de soldats qui mouraient ou allaient mourir, bien que, par la Justice, la victoire appartiendra au Japon. Et j’ai vu des nations européennes comploter des guerres, même contre d’autres nations d’Europe. Mais qui pourrait dire tout ce que j’ai vu de Dieu et en Dieu ? Voilà pourquoi je m’arrête ici.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Une voix masculine crie : « Place ! Place ! » C’est une voix angoissée et que beaucoup doivent connaître et respecter comme celle d’un personnage influent, car la foule, qui s’écarte très difficilement tant elle est compacte, laisse passer un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un vêtement long et flou, la tête couverte d’une espèce de foulard blanc dont les pans retombent le long du visage et du cou.
       Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds :
       «Ah ! Maître, pourquoi as-tu été si longtemps absent ? Ma fillette est très malade. Personne n’arrive à la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens, Maître. Je t’ai attendu avec une immense angoisse. Viens, viens immédiatement ! Mon unique enfant est à l’article de la mort… »
       Il pleure. Jésus pose la main sur la tête de l’homme, en larmes, sur sa tête inclinée que secouent des sanglots, et il lui répond :
       « Ne pleure pas. Aie foi. Ta fille va vivre. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons ! »
       Ces deux derniers mots sont dits sur un ton impérieux. Au début, il était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle.
       Ils se remettent en marche. Jésus tient par la main le père en pleurs, à ses côtés. Lorsqu’un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus le regarder et lui serrer la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit affluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus ! Tome 4 – ch 230.2