Dimanche 7 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Marc 6, 1-6
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. 

 

Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Mt 6, 3
En me révélant, tous les maux sont tombés sur moi.

 

Le livre du Ciel Tome 30, 20 mars 1932
Lorsque je suis venu sur terre pendant les trente années de ma vie cachée, on peut dire que je n’ai apparemment fait du bien à personne et que personne ne me connaissait. Je suis resté parmi les créatures sans être remarqué et tout le bien se faisait entre moi et le Père du ciel, ma céleste Mère et le cher saint Joseph parce qu’ils savaient qui j’étais ; tous les autres n’en savaient rien. Mais quand je suis sorti de ma retraite et que je me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur, malgré que je me sois fait connaître, j’ai attiré sur moi calomnies, persécutions, contradictions et colère, la haine des Hébreux, la Passion et la mort même. Tous ces maux qui sont tombés sur moi en avalanche ont commencé lorsque je me suis fait connaître, que j’ai affirmé qui j’étais réellement, le Verbe éternel descendu du ciel pour les sauver. Cela est si vrai que lorsque j’étais dans la maison de Nazareth et qu’ils ne savaient pas qui j’étais, personne ne me calomniait ni ne me voulait du mal. En me révélant, tous les maux sont tombés sur moi. Mais cela était nécessaire pour me faire connaître, sinon je serais reparti pour le ciel sans avoir accompli ce pour quoi je suis venu sur terre. Au contraire, en me faisant connaître, bien que j’aie attiré tous les maux, et dans cet abîme de calamités, j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des prodiges, et ma connaissance a poussé mes ennemis à m’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à me donner la mort sur la croix. Mais j’ai obtenu ce que je voulais: que beaucoup allaient me connaître parmi tant d’autres qui ne voulaient pas me connaître, et accomplir ma Rédemption. Je savais qu’en me faisant connaître la perfidie et l’orgueil des Hébreux allaient faire tout cela. Mais il était nécessaire que je me fasse connaître parce qu’une personne ou un bien qui n’est pas connu ne peut pas être porteur de vie ou de bien.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 La foule, interdite, murmure :
       « Mais d’où lui vient tant de sagesse ?
       – Et les miracles, d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait ! Toute la Palestine en parle.
       – N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son atelier de Nazareth fabriquer des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut son enseignante.
       – Cela aussi, c’est un scandale que notre père a critiqué, dit Joseph, fils d’Alphée.
       – Mais tes frères eux aussi ont terminé l’école avec Marie, femme de Joseph.
       – Eh ! Mon père s’est montré faible avec son épouse…, répond encore Joseph.
       – Et aussi le frère de ton père, alors ?
       – Lui aussi.
       – Mais est-ce bien le fils du menuisier ?
       – Tu ne le vois pas ?
       – Oh, il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui.
       – Dans ce cas, où est Jésus, fils de Joseph ?
       – Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas ?
       – Il a ici ses frères et ses sœurs et tous le qualifient de parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? »
       Les deux fils aînés d’Alphée font signe que oui.
       « Alors il est devenu fou ou possédé, car ses paroles ne peuvent venir d’un ouvrier.
       – Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine, c’est du délire ou de la possession… »
       … Jésus s’est arrêté sur la place pour attendre Alphée, fils de Sarah, qui parle avec un homme. Pendant ce temps, l’un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue lui rapporte les calomnies qu’on y a dites.
       « Ne t’en afflige pas. En général, un prophète n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophète, il faut être pour ainsi dire étranger à la vie. Or, mieux que tous, ses concitoyens et les membres de sa famille connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent. Mais la vérité triomphera toujours. Et maintenant, je te salue. Que la paix soit avec toi.
       – Merci, Maître, d’avoir guéri ma mère.
       – Tu le méritais, parce que tu as su croire. Mon pouvoir est impuissant ici, car il n’y a pas de foi. Allons, mes amis. Demain, nous partirons à l’aube. » Tome 4 – ch 246.12