Ez 2, 2-5 ; Ps 122 ; Co 12, 7-10 ;

Evangile de Marc 6, 1-6

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

Commentaire du père Jean-Jacques :

« N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de jacques… ? »

 C’était difficile d’accueillir le Christ : « vrai Dieu et vrai homme » vivant avec les siens. Sa divinité était cachée dans son humanité. Mais c’était dans l’intention du Père, que son fils soit comme nous, à notre ressemblance pour nous attirer à Lui. C’est dans une condition humaine fragile que la divinité agit avec puissance. Le Fils de Dieu se révèle comme le charpentier, issu d’une famille humble originaire d’un village : Nazareth.

 C’est pour que nous ne soyons jamais découragés de la faiblesse de la nature humaine.

« Et ils étaient profondément choqués à son sujet ».

Parce qu’il ne correspondait pas au profil des rabbins de son temps, Il a suscité le mépris et le scandale. Quand le style ou la forme déplait, nous pouvons facilement rejeter le message et passer à côté de ce que Dieu veut nous dire.

 La bonne nouvelle est une semence pour tous ; elle est donnée sans distinction aux pêcheurs que nous sommes.

 En cette période mouvementé, soyons les porteurs éclairés de cette vérité que le Christ est venu apporter dans ce monde.

Père Jean-Jacques Duten