Vendredi 5 Juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Matthieu 9, 9-13
En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 

 

Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Mt 9, 12
Grande est la différence entre l’intention et les œuvres. L’intention symbolise les pauvres, les malades…

 

Le livre du Ciel Tome 33, 24 février 1935
Grande est la différence entre l’intention et les œuvres. L’intention symbolise les pauvres, les malades qui incapables de faire ce qu’ils voudraient ont la bonne intention d’exercer la charité, de faire le bien et beaucoup d’autres belles choses, mais leur pauvreté, leur infirmité les en empêchent et elles sont comme prisonnières sans pouvoir faire le bien qu’elles voudraient. Au contraire, l’action dans ma Divine Volonté symbolise les riches qui ont des richesses à leur disposition, alors que l’intention n’a pas de valeur. La créature qui vit dans ma Volonté peut aller où elle veut pour faire la charité, faire du bien à tous et aider tout le monde. Il y a tant de richesses dans ma Volonté que la créature se perd en elle et peut prendre à pleines mains tout ce qu’elle veut pour aider tout le monde, et en plus, sans cris et sans bruit, comme un rayon de lumière, elle offre son aide et se retire.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.
       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :
       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »
       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…
       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.
       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…
       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.
       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…
       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »
       Cette troisième invitation est une caresse.
       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »
       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien. Tome 2 – ch 97.3