Mardi 2 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Matthieu 8, 23-27
En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes- vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » 
« Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » Mt 8, 27
Si je calme la tempête en commandant au vent, je commande au vent de ta volonté humaine de ne plus agiter la mer pacifique de ma Volonté.

 

Le livre du Ciel Tome 23, 27 janvier 1928
je veux que tu me suives pas à pas. Et si je pleure comme un petit bébé, je te veux près de moi pour te faire le don de mes larmes par lesquelles j’ai imploré le grand don de mon divin
Royaume pour toi. Si je parle, je te veux près de moi pour te faire le don de la parole de ma Volonté. Si je marche, pour te faire le don de mes pas ; si j’œuvre, pour te faire le don de mes œuvres ; si je prie, pour te faire le don de mes prières et demander le Royaume de ma Divine Volonté pour la famille humaine ; si je fais des miracles, pour te faire le don du grand miracle de ma Volonté. Et par conséquent, si je donne la vue aux aveugles, j’ôte l’aveuglement de ta volonté humaine pour te faire le don de la vue de ma Volonté ; si je rends l’ouïe aux sourds, je te fais le don d’entendre ma Volonté ; si je donne la parole aux muets, je te délie de l’incapacité de parler de ma Volonté ; si je redresse la jambe des boiteux,
je te redresse dans ma Volonté ; si je calme la tempête en commandant au vent, je commande au vent de ta volonté humaine de ne plus agiter la mer pacifique de ma Volonté. En somme, il n’est rien que je fasse ou souffre sans t’en faire don et déposer en toi le Royaume de ma Divine Volonté tant aimée et formée en moi-même. Cela aurait été pour moi la plus grande des souffrances si, formant en moi dans mon Humanité et avec tant d’amour le Royaume de ma Divine Volonté raison première de ma venue sur terre et ce pourquoi je formais ce Royaume afin de le restaurer dans les créatures, je ne devais pas être certain, comme je le
fus pour la Rédemption, qu’une créature au moins devait recevoir la restauration du Royaume du divin Fiat. Et en regardant les siècles comme un seul point, je t’ai trouvée, l’élue, et jusqu’à ce jour je te dirigeais pour déposer en toi mes actes afin de disposer en toi mon Royaume.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus
        (…) « Je ne te commente pas l’évangile dans le sens où tous le commentent. Je vais t’éclairer ce qui précède le passage de l’évangile.
        Pourquoi est-ce que je dormais ? Est-ce que par hasard je ne savais pas que la bourrasque allait arriver ? Si, je le savais. J’étais seul à le savoir. Dans ce cas, pourquoi est-ce que je dormais ?
        Les apôtres étaient des hommes, Maria. Animés de bonne volonté, mais encore tellement “ hommes ” ! L’homme se croit toujours capable de tout. Quand, ensuite, il est réellement capable de quoi que ce soit, il est plein de suffisance et d’attachement à son “ savoir faire ”.
        Pierre, André, Jacques et Jean étaient de bons pêcheurs, par conséquent ils se croyaient insurpassables dans la manœuvre des bateaux. Quant à moi, j’étais pour eux un grand “ rabbi ”, mais une nullité comme marin. C’est pourquoi ils me jugeaient incapable de les aider et, quand ils montaient dans la barque pour traverser la mer de Galilée, ils me priaient de rester assis parce que je ne pouvais rien faire d’autre. Leur affection y était aussi pour quelque chose, car ils ne voulaient pas m’imposer des fatigues matérielles. Mais l’attachement à leur “ savoir faire ” dépassait encore leur affection.
        Je ne m’impose que dans des cas exceptionnels, Maria. Généralement, je vous laisse libres et j’attends. Ce jour-là, j’étais fatigué et on me priait de me reposer, c’est-à-dire de les laisser faire, eux qui étaient si capables. Je me suis donc endormi. Dans mon sommeil, se mêlait aussi cette constatation que l’homme est “ homme ” et qu’il veut agir par lui-même sans se rendre compte que Dieu ne demande qu’à l’aider. En ces “ sourds spirituels ”, en ces “ aveugles spirituels ”, je voyais tous les sourds et aveugles spirituels qui, des siècles durant, iraient à leur ruine pour avoir voulu “ agir par eux-mêmes ”, alors que je suis penché sur leurs besoins en attendant qu’ils m’appellent à l’aide.
        Quand Pierre a crié : “ Sauve-nous ! ”, mon amertume est tombée comme un caillou qu’on lâche. Je ne suis pas “ homme ”, je suis l’Homme-Dieu. Je n’agis pas comme vous agissez. Vous, quand quelqu’un a repoussé votre conseil ou votre aide, et que vous le voyez dans l’embarras, même si vous n’êtes pas méchants au point de vous en réjouir, vous l’êtes assez pour rester, dédaigneux, indifférents, à le regarder sans vous émouvoir de son appel à l’aide. Par votre attitude, vous lui faites comprendre : “ Lorsque j’ai voulu t’aider, tu n’as pas voulu ? Maintenant, débrouille-toi. ” Mais moi, je suis Jésus. Je suis le Sauveur. Et je sauve, Maria. Je sauve toujours, dès qu’on m’appelle.
        Les pauvres hommes pourraient objecter : “ Alors pourquoi permets-tu aux tempêtes isolées ou généralisées de se former ? ”
        Si, par ma puissance, je détruisais le mal, quel qu’il soit, vous arriveriez à vous prendre pour les auteurs du bien qui, en réalité, est un don de ma part, et vous ne vous souviendriez plus jamais de moi. Plus jamais.
        Vous avez besoin, mes pauvres enfants, de la souffrance pour vous rappeler que vous avez un Père, comme le fils prodigue qui se rappela qu’il avait un père quand il eut faim. Les malheurs servent à vous persuader de votre néant, de votre déraison, cause de tant d’erreurs, de votre méchanceté, cause de tant de deuils et de douleurs, et de vos fautes, cause de punitions que vous vous infligez à vous-mêmes, tout comme de mon existence, de ma puissance, de ma bonté.
        Voilà le message de l’évangile d’aujourd’hui. “ Votre ” évangile de l’heure présente, mes pauvres enfants. Appelez-moi. Jésus ne dort que parce qu’il est angoissé de vous voir sans amour pour lui. Appelez-moi et je viendrai. » Tome 3 – ch 185.5