Lundi 1 juillet 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Matthieu 8, 18-22
En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. » 

 

« Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. » Mt 8, 22
Ma fille, Je te demande d’être attentive et de me suivre fidèlement.

 

Le livre du Ciel Tome 14, 16 mars 1922
Les actions extérieures ne me satisfont ni ne me plaisent si elles n’émanent pas d’un intérieur dont Je suis la vie. Ceci dit, qui a-t-il de si anormal dans le fait que ta vie soit si ordinaire ? Je couvre habituellement mes plus grandes œuvres des choses les plus ordinaires si bien que personne ne peut les détecter. Cela me donne plus de liberté d’action. Quand J’ai tout complété, alors, dans un effet de surprise, Je manifeste mon travail aux yeux de tous et suscite l’admiration. Est-ce un mince exploit que les actes des créatures coulent dans le courant de ma Volonté et que mes propres actes ne fassent qu’un avec ceux des créatures ? Est-ce un mince exploit que le Désir divin pénètre les actes des créatures comme étant leur cause, que les actes humains soient transformés en actes divins, en amour divin, en réparation divine, en gloire éternelle et divine ? N’est-il pas merveilleux que la volonté humaine puisse se maintenir dans une échange constant avec la Divine Volonté et que chaque volonté se déverse dans l’autre ? Ma fille, Je te demande d’être attentive et de me suivre fidèlement. » Je répondis : « Mon Amour, tant de choses sont arrivées ces derniers temps que je me suis sentie distraite. » Il reprit : « Ainsi donc, sois attentive parce que, lorsque tes actions ne s’écoulent pas dans ma Volonté, c’est comme si le soleil arrêtait sa course. Quand tu es distraite, c’est comme si les nuages couvraient le soleil et la noirceur t’envahissait. Néanmoins, quand les distractions sont involontaires, un acte fort et décisif de ta volonté suffit pour te ramener à ma Volonté, pour que le soleil reprenne sa course et que les nuages se dissipent, permettant ainsi au soleil de ma Volonté de briller avec plus de magnificence encore. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils arrivent déjà près du rivage lorsque, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, lui touche l’épaule.
       Jésus s’arrête et se retourne :
       « Que veux-tu ?
       – Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer à ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ?
       – Celle du Ciel.
       – Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrai toujours te trouver ?
       – Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des âmes à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter.
       – Partout, alors.
       – Tu l’as dit. Toi qui es docteur d’Israël, pourrais-tu faire ce que ces tout-petits font par mon amour pour moi ? Ici, on exige sacrifice, obéissance, charité envers tous, ainsi que l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la compréhension attire. Celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici, nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever ses vêtements, ni s’éloigner parce que la boue est plus profonde à cet endroit. La pureté, c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela ?
       – Laisse-moi essayer au moins.
       – Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable. »  Tome 3 – ch 178.2