Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
« Non, il s’appellera Jean. » Lc 1, 60
Lorsque l’âme décide avec fermeté de ne plus vivre de sa volonté, mais de la nôtre, son nom devient écrit au ciel en caractères indélébiles de lumière.
Le livre du Ciel Tome 34, 28 juin 1937
Ma fille, ne sois pas surprise de ce que je viens de le dire. Je te dirai des choses plus surprenantes encore et combien je voudrais que tous puissent les entendre pour que tous décident de vivre dans ma Volonté. Tu sens combien il est beau et consolant de savoir ce que mon amour me pousse à la te dire. Mon amour est si grand que je ressens le besoin de te dire jusqu’où nous allons pour celle qui vit dans notre Vouloir. Tu dois savoir que lorsque l’âme décide avec fermeté de ne plus vivre de sa volonté, mais de la nôtre, son nom devient écrit au ciel en caractères indélébiles de lumière, et elle devient enrôlée dans la Milice céleste comme héritière et fille du Royaume de la Divine Volonté. Mais cela ne suffit pas à notre amour. Nous la confirmerons dans le bien de sorte qu’elle ressentira une telle horreur pour chaque petit péché que non seulement elle ne sera plus capable de tomber, mais elle restera confirmée dans les biens, dans l’amour, dans la sainteté, etc., de son Créateur. Elle sera comme investie par la prérogative du District, elle ne sera plus considérée comme une exilée, et si elle reste sur terre, ce sera comme représentante de la Milice céleste et non comme exilée.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le moment de la circoncision arrive.
« Nous l’appellerons Zacharie. Tu es âgé, et il convient que l’on donne ton nom à l’enfant, disent les hommes.
– Ah, ça non ! S’exclame sa mère. Son nom est Jean. Par son nom, il doit rendre témoignage à la puissance de Dieu.
– Mais quand donc y a-t-il eu un Jean dans notre famille ?
– Peu importe. Il doit s’appeler Jean.
– Qu’en dis-tu, Zacharie ? Tu souhaites qu’il porte ton nom, n’est-ce pas ? »
Zacharie fait signe que non. Il prend la tablette et écrit :