12ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année B. 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

  Job 38, 1.8-11 ; Ps 106 ; 2e Co 5, 14-17 

Évangile de Marc 4, 35-41

Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

           « Survient une violente tempête ».
Justement hier, une menace d’orage violent était annoncée et nous avons dû prendre des mesures de prudence. On peut se demander si le Christ en prenant le large avait pressenti la tempête ?
 Alors qu’Il montre un comportement serein et tranquille. – « Lui dormait sur le coussin à l’arrière », – même le danger du naufrage ne le perturbe pas.
C’est le premier message qu’Il nous donne ; celui d’être avec nous, « à la poupe », près du gouvernail. Il veille ainsi sur la bonne direction du navire. Il est là, au milieu « des vents tourbillonnants » impassible ; maître de la terre et des eaux, Il incarne la paix et il nous revient de l’accueillir.
« Pourquoi êtes-vous si craintifs » ?
Il faudra que certaines « traversées » mouvementées nous révèlent nos peurs profondes ainsi que notre peu de foi. « N’avez-vous pas encore la foi » ? Ce n’est pas un reproche mais un cri de son cœur aimant pour que nous apprenions à rester toujours attachés à Lui. Comme c’est dur de se voir ainsi perdre pieds, face au premier danger, et oublier que notre bon Pasteur ne nous abandonnera pas, quelle que soit notre attitude.
Après tant d’années de pratique religieuse, il est bon d’entendre le maître nous reprendre.
 Le : « pas encore » nous rappelle sa volonté de nous garder de tout mal pour nous amener à partager la joie sans fin du royaume.
              Car : « Il est bon le Seigneur, Éternel est son amour »
            Père Jean-Jacques Duten