Vendredi 21 juin 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT LOUIS DE GONZAGUE (1568-1591)

Jésus me dit : « Demain, ce sera la fête de mon cher Louis de Gonzague. Je dois y être. » Je lui dis : « Ainsi, tu me laisseras toute seule ! Que vais-je faire ? » Il reprit : « Tu viendras aussi. Regarde comme Louis est beau !
Mais ce qu’il y a de plus grand en lui, ce qui l’a distingué sur la terre, c’est l’amour avec lequel il faisait tout. Tout en lui était amour. L’amour l’habitait intérieurement et l’entourait extérieurement, de sorte qu’on peut dire qu’il respirait l’amour. C’est pourquoi on disait
qu’il n’avait jamais de distraction car l’amour l’inondait de partout et l’inondera éternellement, comme tu peux le voir. » Tome 2, 20 juin 1899

 

De l’Evangile de Matthieu 6, 19-23
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! » 

 

Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent…Mt 6, 20
Ma fille, quel grand trésor t’a été confié avec ces nombreuses vérités que je t’ai dites sur ma Divine Volonté…

 

Le livre du Ciel Tome 25, 4 novembre 1928
Ma fille, quel grand trésor t’a été confié avec ces nombreuses vérités que je t’ai dites sur ma Divine Volonté; un trésor qui a sa source dans le sein divin et qui donnera de la lumière
sans jamais s’arrêter. Mes vérités sont plus que le soleil qui illumine la terre, la revêt et se fixe en elle ; et en se fixant, il donne naissance, sur sa face et pour toute chose, aux effets du bien que contient sa lumière. Mais, jaloux, il ne détache pas sa lumière de son centre ; et cela est si vrai que lorsqu’il se déplace pour illuminer d’autres régions, la terre demeure dans l’obscurité. Par contre, le soleil de mes vérités, sans se détacher de son centre, se fixe dans l’âme et forme en elle un jour éternel…

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Purifiez-vous
Jésus dit :
« Moi, le Seigneur un et trine, je sais combien les hommes oublient facilement lois et bienfaits. C’est pourquoi j’ai remplacé une Loi et une Alliance, écrites et conservées sur des objets morts, la pierre et le bois – même recouvert d’or, cela reste toujours du bois – par une Loi et une Alliance écrites sur une Chair et un Sang divins et conservés, toujours aussi vivants que quand ils ont servi pour l’Alliance avec le ciel, dans un tabernacle. Malgré sa petitesse, ce dernier a l’immensité du ciel, car il le contient tout entier et, comme il est innombrable puisqu’il fleurit sur toute la terre, il témoigne de l’omniprésence de Dieu.
Mais tant de bonté prévoyante n’a pas suffi à transformer “ceux qui sont tout sauf mes enfants” en enfants fidèles. De plus en plus, vous êtes devenus la race dépravée et perverse dont Moïse parle. Aujourd’hui, personne ne lit et ne médite ce cantique à moins d’y être obligé par ses études ou par sa mission sacerdotale. Vous avez tort. Vous devriez le lire et le méditer, et vous dire en vous frappant la poitrine : “C’est nous, ce peuple insensé, ce peuple sans reconnaissance qui, après avoir reçu les bienfaits de Dieu, a regimbé comme une mule opiniâtre et a abandonné son Seigneur, ce peuple qui s’est permis – et continue sur cette voie – de provoquer son Dieu en remplaçant son culte par des cultes idolâtres et sacrilèges et en adorant Satan sous ses diverses manifestations. C’est pourquoi l’Eternel nous a châtiés. Et il ne cessera de nous châtier tant que le nombre des bons ne sera pas au moins égal à celui des mauvais.”
Créatures rebelles, vous ne devez pas non plus aller jusqu’à penser : “Eh bien, je vais attendre que les autres deviennent bons et prêcher qu’ils devraient le devenir.” Non. Que chacun, sans se préoccuper du voisin, cherche par lui-même à devenir bon, comme Dieu le veut. Ensuite, quand il le sera devenu, qu’il parle au nom de Dieu pour en exhorter d’autres à le devenir. Mais qu’il commence par se purifier lui-même dans la souffrance et l’amour.
Que chacun fasse de lui-même une hostie pour Dieu. La terre, cet autel contaminé, a besoin d’être sanctifiée à nouveau avant de pouvoir redevenir un autel cher au Seigneur.
Que la souffrance soit holocauste pour le péché, et l’amour holocauste pour le sacrifice de la paix. Mais que l’amour commence par naître en vous. Sans lui, vous ne pourriez me posséder, moi, qui suis l’Amour l’éternel, celui qui suscite toute action ou pensée surnaturelles. L’amour vous poussera à la contrition, la contrition vous rendra à Dieu ; alors, de nouveau unis à lui, vous pourrez vous offrir vous-mêmes de toute votre âme, de tout votre esprit, de tout votre cœur et de toutes vos forces, comme le dit la Loi, à celui qui doit être aimé plus que tout et sans limite.
Je suis l’Amour qui parle. Je suis l’Amour qui bénit. C’est moi qui te bénis. »
Les Cahiers de 1944, 24 mai