En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; Mt 5, 44
Dans ma Volonté, tout tourne autour de l’amour pour Moi et pour les autres.
Le livre du Ciel Tome 11, 6 juin 1915
Pendant que je suis dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus, tout en restant caché, veut que je le supplie continuellement pour mes frères. Aussi, pendant que je priais et que je pleurais pour le salut des pauvres militants, et voulant adhérer à Jésus de manière qu’aucun ne soit perdu, j’en vins à dire des non-sens. Bien que silencieux, Jésus semblait content de mes instances et prêt à m’accorder ce que je voulais. Il me vint à l’esprit que je devrais aussi penser à mon propre salut. Jésus me dit : « Ma fille, pendant que tu pensais à toi-même, tu produisis en Moi une sensation humaine. Et ma Volonté, pleinement divine, l’a remarqué. Dans ma Volonté, tout tourne autour de l’amour pour Moi et pour les autres. On n’y trouve pas de choses personnelles. Car l’âme qui contient ma Volonté contient tous les biens possibles pour elle. Et si elle les contient tous, pourquoi me les demander. Ne serait-il pas plus correct qu’elle s’occupe plutôt de prier pour ceux qui n’ont pas ces avantages ? Ah ! Si tu savais vers quelles calamités cette misérable humanité se dirige, tu serais, dans ma Volonté, plus active en sa faveur ! » Pendant qu’Il disait cela, Il me montra ce que les francs-maçons manigancent.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vous ai enseigné hier comment Dieu doit être aimé. J’insiste maintenant sur la façon dont on doit aimer le prochain.
On disait autrefois : “ Tu aimeras ton ami et tu haïras ton ennemi. ” Non, qu’il n’en aille pas ainsi. C’était bon pour les temps où l’homme n’avait pas le réconfort du sourire de Dieu. Mais maintenant viennent des temps nouveaux, des temps où Dieu aime tant l’homme qu’il lui envoie son Verbe pour le racheter. Maintenant le Verbe parle, et c’est déjà la grâce qui se répand. Puis le Verbe consommera le sacrifice de paix et de rédemption et la grâce, non seulement sera répandue, mais elle sera donnée à toute âme qui croit au Christ. C’est pour cela qu’il faut élever l’amour du prochain à la perfection qui ne fait pas de distinction entre l’ami et l’ennemi.
On vous calomnie ? Aimez et pardonnez. On vous frappe ? Aimez et tendez l’autre joue à celui qui vous gifle, en pensant qu’il vaut mieux que sa colère s’en prenne à vous qui savez la supporter plutôt qu’à un autre qui se vengerait de l’affront. On vous a volés ? Ne pensez pas : “ Mon prochain est un être cupide ”, mais pensez charitablement : “ Mon pauvre frère est dans le besoin ” et donnez-lui aussi votre tunique s’il vous a déjà pris votre manteau. Vous le mettrez dans l’impossibilité de faire un double vol car il n’aura plus besoin de voler la tunique d’un autre. Vous répondez : “ Ce pourrait être par vice et non par nécessité. ” Eh bien, donnez-le quand même ! Dieu vous en récompensera et l’injuste expiera. Mais souvent – et cela rappelle ce que j’ai dit hier sur la douceur –, le pécheur qui se voit ainsi traité renoncera sincèrement à son vice et se rachètera en réparant son vol par la restitution.
Montrez-vous généreux envers ceux, plus honnêtes, qui vous demandent ce dont ils ont besoin, au lieu de vous voler. Si les riches étaient réellement pauvres en esprit comme je vous l’ai enseigné hier, ces pénibles inégalités sociales, causes de tant de malheurs humains et surnaturels, n’existeraient plus. Pensez toujours : “ Mais si, moi, j’avais été dans le besoin, quel effet m’aurait fait le refus d’une aide ? ” et agissez d’après votre réponse. Faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse et ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’il vous soit fait. (…) Tome 3 – ch 171.4