Jeudi 6 juin 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 12, 28b-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger. 

 

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Mc 12, 30
N’oublie jamais que Je t’aime beaucoup, de manière à ne jamais oublier de M’aimer.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 6 septembre 1923
Veux-tu savoir pourquoi Adam a péché ? C’est parce qu’il a oublié que Je l’aimais et qu’il a oublié de m’aimer. Ce fut là la cause première de sa chute. S’il avait pensé que je l’aimais beaucoup et qu’il avait le devoir de m’aimer, il n’aurait jamais décidé de me désobéir. 
L’amour a cessé en premier, puis le péché est venu. Comme Adam a cessé d’aimer son Dieu, l’amour vrai envers lui-même a aussi cessé. Ses membres et ses puissances se rebellèrent contre lui. Il perdit sa domination, l’ordre disparut et il prit peur. L’amour vrai envers les
autres créatures cessa aussi. Alors que Je l’avais pourtant créé avec le même amour que celui qui règne entre les Personnes divines, l’amour par lequel l’un est l’image de l’autre, son bonheur, sa joie et sa vie. C’est pourquoi, quand Je suis venu sur la terre, la chose sur laquelle J’ai placé le plus d’importance était qu’ils s’aiment les uns les autres comme ils étaient aimés de Moi, de manière à laisser l’amour de la Très Sainte Trinité planer sur la terre. Dans toutes tes souffrances et privations, n’oublie jamais que Je t’aime beaucoup, de manière à ne jamais oublier de M’aimer. De plus, en tant que fille de notre Volonté, tu as la
tâche de m’aimer pour tous. Ainsi, tu demeureras dans l’ordre et n’auras peur de rien. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Jésus dit :
[…] « Dieu est Père, Maria. Dieu précède toujours les besoins de ses enfants. Quand vous l’appelez à votre aide, il a déjà pourvu. Cependant, il faut avoir foi. Une grande foi. Et une grande reconnaissance.
Qu’il est beau, le cri qui, de la terre, s’élève du cœur d’un homme reconnaissant vers le trône de Dieu ! Il sonne comme un arpège de harpe au paradis et toutes les harmonies célestes se taisent un instant, car l’Empyrée tout entier se penche pour écouter ce cri de remerciement qu’un bon fils adresse à son bon Père. Ensuite, ce cri est recueilli, répété et amplifié par tous les chœurs des anges et des bienheureux ; il devient alors le chant du jour au paradis, la Trinité resplendit de bonheur et Marie rit de son rire de Mère et de Reine.
Ceux qui remercient sont trop rares, Maria. Or Dieu seul sait combien il ne cesse de vous combler de dons ! Vous ne vous en rendez même pas compte. Pour ne pas vous offenser comme par une obole, sa Paternité vous les offre si délicatement que vous vous en croyez l’auteur. Non. Du matin au soir et du soir au matin, Dieu vous comble de bienfaits. Or vous, vous ne l’en remerciez pas. Vous ne le remerciez pas même pour les “grandes” grâces que vous obtenez. […] 
Mais, quant à toi, dis-moi “merci” continuellement, continuellement, de l’aube au crépuscule, de la nuit au jour. Que ton “merci” emplisse le ciel sans relâche, pour toi comme pour cette foule infinie de personnes qui vivent et meurent sans adresser le moindre remerciement à leur Sauveur. Donne plus d’ampleur à ton “merci”, […] en appelant toutes les choses créées à s’unir à ton chant : les choses qui, dans leur langage propre, savent louer Dieu mieux que les hommes.
Unis-toi aux saints du ciel et à ceux de la terre pour rendre grâce. Unis-toi à moi en tant qu’eucharistie et, de tes lèvres rendues douces et parfumées par le Pain de vie, prie et rends grâce à Dieu le Père avec le Christ lui-même qui vit en toi. Alors le prodige se produira. […] Les hommes “verront” Dieu par l’intermédiaire de ton oraison. Non pas tous, certes, mais même s’il n’y en avait qu’un seul, je te bénirais une fois de plus. […]
Ignores-tu que, quand on est pris dans mon tourbillon d’amour, on ne peut plus en sortir, on ne veut plus en sortir ? […] Viens poser ta tête sur mes genoux. C’est la pause des bébés et des amoureux. Celle adoptée par Marie quand elle fut sauvée, quand elle buvait la Vie en m’écoutant. Viens, et n’aie jamais peur. Je suis avec toi. »
Les Cahiers de 1944, 8 février