De l’Évangile de Marc 12, 28b-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Mc 12, 30
N’oublie jamais que Je t’aime beaucoup, de manière à ne jamais oublier de M’aimer.
Le livre du Ciel Tome 16, 6 septembre 1923
Veux-tu savoir pourquoi Adam a péché ? C’est parce qu’il a oublié que Je l’aimais et qu’il a oublié de m’aimer. Ce fut là la cause première de sa chute. S’il avait pensé que je l’aimais beaucoup et qu’il avait le devoir de m’aimer, il n’aurait jamais décidé de me désobéir.
L’amour a cessé en premier, puis le péché est venu. Comme Adam a cessé d’aimer son Dieu, l’amour vrai envers lui-même a aussi cessé. Ses membres et ses puissances se rebellèrent contre lui. Il perdit sa domination, l’ordre disparut et il prit peur. L’amour vrai envers les
autres créatures cessa aussi. Alors que Je l’avais pourtant créé avec le même amour que celui qui règne entre les Personnes divines, l’amour par lequel l’un est l’image de l’autre, son bonheur, sa joie et sa vie. C’est pourquoi, quand Je suis venu sur la terre, la chose sur laquelle J’ai placé le plus d’importance était qu’ils s’aiment les uns les autres comme ils étaient aimés de Moi, de manière à laisser l’amour de la Très Sainte Trinité planer sur la terre. Dans toutes tes souffrances et privations, n’oublie jamais que Je t’aime beaucoup, de manière à ne jamais oublier de M’aimer. De plus, en tant que fille de notre Volonté, tu as la
tâche de m’aimer pour tous. Ainsi, tu demeureras dans l’ordre et n’auras peur de rien. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :