En ce temps-là, on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Mc 12, 14
Ton Jésus, qui voit dans les profondeurs de la volonté, ne se satisfait pas des apparences.
Le livre du Ciel Tome 21, 3 avril 1927
Un seigneur peut avoir beaucoup de serviteurs, mais s’ils ne le servent que par nécessité ou par peur, ou pour obtenir des biens, ces serviteurs qui mangent sa nourriture peuvent devenir ses premiers ennemis. Mais ton Jésus, qui voit dans les profondeurs de la volonté, ne se satisfait pas des apparences. Et si cette volonté désire spontanément vivre dans la mienne, ma gloire et toute la Création se sentent en sécurité, car ce ne sont pas des serviteurs, mais mes enfants qui possèdent et aiment tant ma Volonté. Ils sont la gloire de leur Père céleste et ils seraient prêts et honorés de donner leur vie pour son amour. Je me sentais totalement immergée dans son Fiat éternel et mon bien-aimé Jésus ajouta : Ma fille, dans ma Volonté, tous les actes sont accomplis dans la plénitude de la lumière et ils sont par conséquent comblés de biens. Ces actes sont complets et il ne leur manque rien. Ils sont si exubérants qu’ils débordent pour le bien de tous. Vois comment, dans ma Volonté, lorsque tu as appelé ma céleste Maman, les anges et tous les saints à m’aimer, j’ai entendu répéter en toi l’amour de ma Mère, des anges et du ciel tout entier. Lorsque tu as appelé autour de moi le soleil, le ciel, les étoiles, la mer et toutes les choses créées pour me rendre la gloire de mes œuvres, j’ai senti répété en toi ce que j’ai fait en créant le soleil, le ciel, les étoiles, la mer et tout l’amour que j’ai exprimé dans toute la Création. L’âme qui vit dans ma Volonté reproduit mes actes et me redonne ce que je lui ai donné.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils entrent à l’intérieur du Temple. Les soldats de l’Antonia les regardent passer. Ils vont adorer le Seigneur, puis reviennent dans la cour où les rabbis enseignent.
Aussitôt, avant même que les gens n’arrivent et ne se groupent autour de Jésus, des séphorim, des docteurs d’Israël et des hérodiens s’approchent, le saluent avec un faux respect, et lui disent :
« Maître, nous savons que tu es sage et véridique, que tu enseignes la voie de Dieu sans tenir compte de rien ni de personne, excepté de la vérité et de la justice, et que tu te soucies peu du jugement des autres sur toi, mais que tu désires seulement conduire les hommes au bien. Alors, dis-nous : est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Quel est ton avis ? »
Jésus porte sur eux l’un de ces regards d’une pénétrante et solennelle perspicacité, et il répond :
« Pourquoi me tentez-vous hypocritement ? Certains parmi vous savent pourtant que l’on ne me trompe pas avec des honneurs affectés ! Mais montrez-moi une pièce de monnaie utilisée pour s’acquitter du tribut. »
Ils lui en présentent une.
Il l’observe au recto et au verso et, la gardant sur la paume de sa main gauche, il la frappe de l’index de sa main droite :
« De qui est cette image et que dit cette inscription ?
– C’est la figure de César et l’inscription porte son nom, le nom de Caius Tibère César, actuellement empereur de Rome.
– Dans ce cas, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Puis il leur tourne le dos après avoir rendu la pièce à celui qui la lui avait prêtée. Tome 8 – ch 594.4