De l’Évangile de Marc 12, 1-12
En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! » Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier…Mc 12, 6
Par cela, Je donnais une gloire parfaite à mon Père Céleste que j’aimais d’un amour surpassant tout l’amour de toutes les créatures.
Le livre du Ciel Tome 16, 26 décembre 1923
« Bien aimée fille de ma Volonté, regarde à l’intérieur de Moi comment la Volonté Suprême ne concéda même pas un souffle de vie à ma volonté humaine, aussi sainte qu’elle fut. Je devais rester sous la pression de la Divine Volonté plus que sous un pressoir. Elle constituait la Vie de tous mes battements de cœur, de toutes mes paroles, de tous mes actes. Et ma petite volonté humaine mourait dans chacun de mes battements de coeur, de mes respirations, de mes actes, de mes paroles, etc. En réalité, cette volonté n’a jamais eu la vie. Je ne l’avais que pour la faire mourir continuellement. Et, bien que cela fut un grand honneur pour mon Humanité et le plus grand des prodiges, chaque mort de ma volonté humaine se transformait en une Vie de la Divine Volonté. Ces morts continuelles furent le plus grand et le plus amer martyre de mon Humanité. Oh ! comme les douleurs mêmes de ma Passion furent petites devant ces morts continuelles en Moi. Par cela, Je donnais une gloire parfaite à mon Père Céleste que j’aimais d’un amour surpassant tout l’amour de toutes les créatures. «Mourir, souffrir, faire quelque chose de grand quelques fois, par intervalles, cela n’est pas aussi grand. Les saints et les autres bonnes créatures ont fait ainsi mais, comme ce n’était pas continuel, ça ne constituait pas une gloire parfaite pour le Père, ni une rédemption pouvant s’étendre à tous. Donc, ma fille nouvelle née dans ma Volonté Éternelle, vois où ton Jésus te veut: sous le pressoir de ma Divine Volonté, de sorte que ta volonté puisse recevoir des morts continuelles, tout comme ce fut le cas pour ma volonté humaine. Sinon, je ne pourrai pas faire se lever l’ère nouvelle dans laquelle ma Volonté pourra régner sur la terre. Cela prend des actes, des souffrances et des morts continuelles pour que le Fiat Voluntas Tua descende du Ciel sur la terre. « Prends garde, ma fille, ne regarde pas les autres, pas même les saints, concernant la façon dont Je me suis conduit avec eux : Ça pourrait t’amener à être surprise de ma façon d’agir avec toi. Avec eux, Je voulais faire une chose; avec toi c’est quelque chose de complètement différent. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :