Samedi 1er Juin 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

FÊTE DE SAINT HANNIBAL MARIA DI FRANCIA-Canonisé le 16 mai 2004 par Saint-Jean-Paul II

Crois-tu que la venue du Père Maria di Francia, qui témoigne tant d’intérêt et qui a pris à cœur la publication de ce qui concerne ma Volonté, soit arrivée par hasard? Non, non – je l’ai moi-même organisée. C’est un acte providentiel de la Suprême Volonté qui le veut comme premier Apôtre et programmateur du Divin Fiat. Et comme il se trouve être le fondateur d’un Ordre, il est plus facile pour lui de contacter les Évêques, les prêtres et les gens, et également dans son propre Institut, afin de proclamer le Royaume de ma Volonté. C’est pourquoi Je l’aide tellement et que Je lui donne une lumière spéciale, parce que pour comprendre ma Volonté, il faut de grandes grâces – pas de petites lumières, mais un soleil pour comprendre une Volonté Divine, Sainte et Éternelle, de même qu’une grande disposition de la part de celui à qui est confié cette charge. C’est Moi également qui ai organisé la venue quotidienne du prêtre afin de pouvoir trouver rapidement les premiers Apôtres du Fiat de mon Royaume, et qu’ils puissent proclamer ce qui concerne ma Volonté Éternelle. Le livre du ciel, Vol 20, 6 novembre 1926

 

De l’Evangile de Marc 11, 27-33
En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? » Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. » 

 

Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Mc 11, 31
L’esprit sent alors les chaînes de la culpabilité et est gêné dans sa compréhension du bien. La volonté se sent entravée et paralysée. Au lieu de désirer le bien, elle désire le mal.

 

Le livre du Ciel Tome 14, 18 mars 1922
Je sens de la compassion quand Je vois les hommes enchaînés par leurs fautes ! Je l’ai voulue pour libérer les hommes de leurs chaînes. J’accompagnais Jésus dans les Douleurs de sa Passion. Il s’est manifesté à moi et Il m’a dit : « Ma fille, le péché enchaîne l’âme et l’empêche de faire le bien. L’esprit sent alors les chaînes de la culpabilité et est gêné dans sa compréhension du bien. La volonté se sent entravée et paralysée. Au lieu de désirer le bien, elle désire le mal. Le désir de voler vers Dieu a les ailes coupées. Comme Je sens de la
compassion quand Je vois les hommes enchaînés par leurs fautes ! Voilà pourquoi la première souffrance que J’ai voulu éprouver fut celle d’être enchaîné. Je l’ai voulue pour libérer les hommes de leurs chaînes. Les chaînes qui m’entravaient devinrent des liens d’Amour dès qu’elles m’eurent touché. Quand mes chaînes ont touché l’humanité, elles ont
brûlé et détruit les chaînes qui la ligotaient et elles ont lié les hommes à Moi dans l’Amour. Mon amour est un amour actif, Il ne peut exister sans agir. Voilà pourquoi J’ai préparé pour chaque personne ce dont elle aura besoin pour sa réhabilitation, sa guérison et la restauration de sa beauté. J’ai tout fait de telle manière que si les hommes le veulent, ils
auront tout le nécessaire à leur disposition. Mes chaînes sont prêtes à brûler les leurs, les morceaux de ma Chair à couvrir leurs blessures et à les embellir, mon sang à leur donner la vie. Tout est prêt ! J’ai réservé pour chacun ce dont il aura besoin personnellement.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 – Les prêtres et les scribes s’approchent alors de Lui pour l’interroger :        
“Nous t’avons entendu. Tu as dit ce qui était juste. Un conseil plus sage n’aurait pu le donner Salomon. Mais dis-nous, Toi qui opères des prodiges et donnes des jugements tels que seul le sage roi pouvait en donner, par quelle autorité fais-tu ces choses ? D’où te vient un tel pouvoir ?”       
Jésus les regarde fixement. Il n’est ni agressif ni méprisant, mais très imposant. Il dit : 
“Moi aussi, j’ai à vous poser une question, et si vous me répondez, je vous dirai par quelle autorité, Moi, homme sans autorité de charges et pauvre — car c’est cela que vous voulez dire — je fais ces choses. Dites : le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du Ciel ou de l’homme qui le donnait ? Répondez-moi. Par quelle autorité Jean le donnait-il comme rite purificateur et pour vous préparer à la venue du Messie, puisque Jean était encore plus pauvre, plus ignorant que Moi, et sans charge d’aucune sorte, ayant passé sa vie dans le désert depuis son enfance ?” 
Les scribes et les prêtres se consultent entre eux. Les gens, les yeux grands ouverts et les oreilles attentives, sont prêts à protester et à acclamer si les scribes disqualifient le Baptiste et offensent le Maître, ou s’ils paraissent déconfits par la question du Rabbi de Nazareth, divinement sage, se serrent autour d’eux. Il est frappant le silence absolu de cette foule qui attend la réponse. Il est si profond que l’on entend la respiration et les chuchotements des prêtres ou des scribes qui communiquent entre eux quasi sans parler, et observent pendant ce temps le peuple dont ils devinent les sentiments prêts à exploser. Enfin, ils se décident à répondre. Ils se tournent vers le Christ qui, appuyé à une colonne, les bras croisés, les scrute sans jamais les perdre de vue, et ils disent :
      403> “Maître, nous ne savons pas par quelle autorité Jean faisait cela ni d’où venait son baptême. Personne n’a pensé à le demander au Baptiste pendant qu’il était vivant, et lui ne l’a jamais dit spontanément.”         
“Et Moi non plus je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais de telles choses.” Il leur tourne le dos en appelant à Lui les douze et, fendant la foule qui l’acclame, il sort du Temple.       Tome 9, chapitre 592.