En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
“Celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé.” Mc 9, 37
Qui accueille mes bienfaits ?
Le livre du Ciel Tome 14, 29 août 1922
Ma chère fille, tout ce que mon Humanité a accompli, mes Prières, mes Paroles, mes Travaux, mes Pas et mes Peines était pour l’homme. Mais qui se greffe sur ces actes ? Qui accueille mes bienfaits ? Celui qui s’approche de Moi et prie en s’unissant à Moi se greffe sur mes Prières et sur leurs fruits. Celui qui parle et enseigne en étant uni à Moi se greffe sur les fruits de mes Paroles. Celui qui souffre en union avec Moi se greffe sur les bienfaits de mes Travaux et de mes Peines. Et si les créatures ne profitent pas des bienfaits que J’ai acquis pour elles, ces bienfaits restent comme suspendus. La créature qui n’est pas greffée sur Moi n’est pas nourrie des bienfaits de mon Humanité, lesquels Je lui offre avec tant d’Amour. S’il n’y a pas d’union entre deux êtres, les bienfaits de l’un sont comme morts pour l’autre. Imagine une roue : le centre est mon Humanité ; les rayons sont tout ce que J’ai réalisé et souffert. La jante à laquelle les rayons se joignent est la famille humaine qui tourne autour du centre. Si la jante ne reçoit pas l’appui des rayons, la roue ne peut profiter du bien qu’offre le centre. Oh ! comme Je souffre de voir tous mes bienfaits suspendus et de voir que l’ingrate famille humaine, non seulement ne les reçoit pas, mais les méprise et les piétine! Voilà pourquoi Je recherche avec un tel empressement des âmes qui voudront vivre dans ma Volonté, afin que Je les rattache aux rayons de ma roue. Ma Volonté leur donnera la grâce de former la jante de cette roue. Ces âmes recevront les bienfaits qui ont été rejetés et méprisés par les autres. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Celui qui vous reçoit, Me reçoit. Celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. Celui qui reçoit un prophète en tant que prophète, recevra une récompense proportionnée à la charité qu’il donne au prophète. Celui qui reçoit un juste en tant que juste, recevra une récompense proportionnée à la charité qu’il donne au juste. Et cela parce que celui qui, dans un prophète reconnaît un prophète, c’est signe qu’il est prophète lui aussi, c’est-à-dire très saint, parce que l’Esprit de Dieu le tient dans ses bras. Et celui qui aura reconnu un juste comme juste, prouve que lui-même est juste, car les âmes qui se ressemblent se reconnaissent. À chacun donc il sera donné selon sa justice. Tome 4, chapitre 265.