SAINT MATTHIAS. IL FUT CHOISI POUR REMPLACER JUDAS
De l’Evangile de Jean 15, 9-17
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Jn 15, 12
Oh ! combien je les aime. Je les possède et elles me possèdent. Posséder et aimer, même jusqu’à la folie, c’est la même chose.
Le livre du Ciel Tome 34, 26 mars 1937
Il n’est pas étonnant que celle qui vit dans mon divin Fiat soit appelée l’héritière de toute la Création. Du champ de la Création, elle passe au champ de mon Humanité, mais comment te dire, ma fille, les merveilles qui se produisent dans ce champ vivant ? Ce ne sont pas seulement des œuvres comme dans la Création, mais une vie humaine et divine. La créature se met à ma place et je ne peux le lui refuser parce que je suis l’une d’elles. Elles ont un droit sur moi et je suis heureux qu’elles me possèdent parce qu’alors elles m’aimeront plus encore. Dans ce champ, les créatures répètent ma vie. Elles aiment avec mon amour et leurs actes fusionnés avec les miens forment dans mon Humanité des soleils, des cieux et des étoiles, oh ! combien plus beaux que ceux de la Création. Combien je me sens aimé et glorifié, parce que ces soleils, ces cieux et ces étoiles ne sont pas muets comme ceux de la Création. Ce sont des soleils qui parlent avec la plénitude de la raison, et comme ils parlent bien de mon amour ! Ils parlent et ils m’aiment, ils parlent et ils me racontent les histoires des âmes et celle de mon amour, et ils m’obligent ainsi à les mettre en sûreté. Ils parlent et ils se recouvrent de mes souffrances afin de répéter ma vie, et je sens les larmes de ces âmes couler dans mes larmes, dans mes paroles, dans mes œuvres et dans mes pas, et je sens en elles le soulagement de mes souffrances, mon soutien, ma défense, mon refuge. Et mon amour pour elles est si grand que j’en arrive à les appeler ma vie. Oh ! combien je les aime. Je les possède et elles me possèdent. Posséder et aimer, même jusqu’à la folie, c’est la même chose. Ces âmes qui vivent dans ma Volonté sont disposées à recevoir toutes les souffrances de mon Humanité parce qu’il est impossible pour moi de souffrir. Car glorieuse dans le ciel, ma Volonté avec son souffle omnipotent crée les souffrances et la douleur, et forme en elles mon Humanité vivante et tout ce qui lui manque. Et ces âmes sont les nouveaux Sauveurs qui donnent leur vie afin de sauver le monde entier. C’est ainsi que du ciel je regarde la terre et je trouve autant de Jésus qui, saisis par la même folie de mon amour, offrent leur vie au prix des souffrances et de la mort afin de me dire : Je suis ta fidèle image. Les souffrances me font sourire parce que j’y enferme les âmes, et combien je les aime ! Je ne me sens plus seul. Je suis heureux et victorieux parce que j’ai de la compagnie qui développe la même vie, les mêmes souffrances, et qui veut ce que je veux. C’est ma plus grande joie et mon Paradis sur la terre.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour, qui sauve. Si vous m’aimez, vous serez obéissants, et l’obéissance fait croître l’amour réciproque. Ne dites pas que je me répète. Je connais votre faiblesse, et je veux que vous soyez sauvés. Je vous ai dit cela afin que la joie que j’ai voulu vous donner soit en vous et soit parfaite. Aimez-vous, aimez-vous ! C’est mon commandement nouveau. Aimez-vous les uns les autres plus que chacun de vous ne s’aime lui-même. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis et moi, je donne ma vie pour vous. Faites ce que je vous enseigne et commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, alors que vous, vous savez ce que je fais. Vous savez tout de moi. Je vous ai manifesté non seulement moi-même, mais aussi le Père et le Paraclet, et tout ce que j’ai entendu de Dieu. Tome 9 – ch 600.31