En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »
Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Jn 16, 7
As-tu oublié que c’est ce que j’ai dit à mes Apôtres eux-mêmes qu’il était nécessaire qu’ils se détachent de mon Humanité…
Le livre du Ciel Tome 20, 3 décembre 1926
Si je me faisais toujours voir pour passer du temps avec moi pour jouir de ma douce et aimable présence, tu ne t’occuperais que de mon Humanité ; nous échangerions notre
amour et tu n’aurais pas le cœur de me quitter pour suivre le vol de ma Volonté dans la Création et dans les actes mêmes que mon Humanité a accomplis dans la Rédemption. Par conséquent, pour te permettre d’accomplir la mission qui t’a été confiée, pour te rendre plus libre, je reste caché en toi pour suivre tes actes dans le Fiat éternel. As-tu oublié que c’est ce que j’ai dit à mes Apôtres eux-mêmes qu’il était nécessaire qu’ils se détachent de mon Humanité qu’ils aimaient tant et ne pouvaient pas quitter ? Cela est si vrai que tant que j’ai vécu sur terre, ils ne m’ont pas quitté pour parcourir le monde, prêcher l’Évangile et faire
connaître ma venue sur la terre. Mais après mon départ pour le ciel, investis de l’Esprit divin, ils reçurent cette force de quitter la région pour faire connaître les biens de la Rédemption et même offrir leur vie par amour pour moi. Ainsi, mon Humanité aurait été un obstacle à la mission de mes Apôtres. Je ne dis pas que c’est ce qui se passe avec toi parce qu’entre toi et moi, il n’y a pas cet obstacle. En fait, un obstacle survient lorsque deux êtres sont séparables ; mais lorsqu’ils se sont tellement identifiés l’un à l’autre que l’un vit dans l’autre, l’obstacle disparaît, parce que partout où l’un peut aller, l’autre se trouve également. Aussi, comme ils sont ensemble, l’une peut aller sans effort partout où elle veut puisque le bien-aimé est en elle et la suit partout.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Personne ne me demande plus : “ Où vas-tu ? ” La tristesse vous rend muets. Pourtant, c’est votre intérêt que je m’en aille, sinon le Consolateur ne viendra pas. C’est moi qui vous l’enverrai. A sa venue, par la sagesse et la parole, les œuvres et l’héroïsme qu’il déversera en vous, il convaincra le monde de son péché déicide et de la justice de ma sainteté. Et le monde sera nettement divisé en réprouvés, ennemis de Dieu, et en croyants. Ces derniers seront plus ou moins saints, selon leur volonté. Mais le prince du monde et ses serviteurs seront déjà condamnés. Je ne puis vous en dire davantage, car vous ne pouvez encore comprendre. Mais lui, le divin Paraclet, vous apprendra la vérité tout entière. Il ne parlera pas de son propre chef, mais il dira tout ce qu’il aura entendu de l’Esprit de Dieu, et il vous annoncera l’avenir. Il reprendra ce qui vient de moi, c’est-à-dire ce qui encore appartient au Père, pour vous le faire connaître.
Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus. Puis encore un peu, et vous me reverrez. Tome 9 – ch 600.34