De l’Evangile de Jean 6, 30-35
En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
“Moi, je suis le pain de la vie.” Jn 6, 35
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Le livre du Ciel Tome 15, 2 mai 1923
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. « Au nom de tous j’ai dit: “Notre Père, Je te prie pour trois genres de pains. Le premier est le pain de ta Volonté qui est plus que le pain ordinaire. Car le pain ordinaire est nécessaire seulement deux ou trois fois par jour Alors que le pain de ta Volonté l’est à tout moment et en toute circonstance. Il est cet air embaumé faisant circuler la Vie divine dans la créature. Père, si tu ne donnes pas ce pain de ta Volonté à la créature, elle ne sera jamais capable de profiter de tous les fruits de ma Vie sacramentelle, qui est le deuxième genre de pain que Je te demande pour chaque jour. Oh ! en quel mauvais état est ma Vie sacramentelle : plutôt que de nourrir mes enfants, le Pain
sacramentel est corrompu par leur volonté propre ! Oh ! cela me dégoûte ! Bien que j’aille vers eux, je ne peux leur donner les bénédictions et la sainteté parce que le pain de ta Volonté ne se trouve pas en eux. Si je leur donne quelque chose, ce n’est qu’une petite portion, selon leurs dispositions, non pas toutes les grâces qui sont en moi. Pour leur accorder tous ses bienfaits, ma Vie sacramentelle attend patiemment qu’ils se nourrissent d’abord du pain de ta Volonté suprême. Le sacrement de l’Eucharistie et tous les autres sacrements que j’ai donnés à mon Église porteront tous leurs fruits et seront amenés à maturité seulement quand ta Volonté sera réalisée sur la terre comme au Ciel.” Après cela, J’ai demandé le troisième pain, le pain matériel. Comment aurais Je pu dire de manière restrictive : “Donne-nous notre pain matériel de ce jour” puisque l’homme, qui aurait dû faire notre Volonté, prit pour lui-même ce qui est à nous ? Le Père n’aurait pas voulu donner le pain de sa Volonté, le pain de ma Vie sacramentelle et le pain matériel à des fils illégitimes, à des hommes mauvais et usurpateurs, mais seulement à des fils légitimes, à des hommes bons s’attachant aux bienfaits du Père. Voilà pourquoi J’ai dit : Donne-nous notre pain.
Quand ils mangeront ce pain béni, tout leur sourira; le Ciel et la terre vivront dans l’harmonie de leur Créateur.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Vous êtes dans l’erreur. Ce n’est pas Moïse, mais le Seigneur qui a pu faire cela. Et dans l’Exode on lit : “Voici : je ferai pleuvoir du pain du ciel. Que le peuple sorte et recueille ce qui lui suffit pour chaque jour; ainsi je me rendrai compte si le peuple marche selon ma Loi[11]. Et le sixième jour, qu’il en ramasse le double par respect pour le septième jour, le sabbat. [12]” Et les Hébreux virent le désert se recouvrir chaque matin de “quelque chose de minuscule qui ressemble à ce qui est pilé dans le mortier, et au grésil, semblable à la graine de coriandre, et au bon goût de fleur de farine mélangée à du miel.[13]” Ce n’est donc pas Moïse, mais le Seigneur qui a procuré la manne.