En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. Jn 7,1
“Ô monde inique, tu fais tout pour m’évincer de la surface de la terre…”
Le livre du Ciel Tome 12, 8 février 1921
Ce matin, après avoir reçu la sainte communion, j’ai entendu en moi mon toujours aimable Jésus qui disait : « Ô monde inique, tu fais tout pour m’évincer de la surface de la terre, pour me bannir de la société, des écoles et des conversations. Tu conspires pour démolir les temples et les autels, pour détruire mon Église et tuer mes ministres. De mon côté, Je prépare pour toi une ère d’Amour, l’ère de mon troisième Fiat. Pendant que tu tenteras de me bannir, Je viendrai par derrière et par devant pour te confondre par l’Amour. Partout où tu m’auras banni, J’érigerai mon trône et Je régnerai plus qu’avant et d’une manière qui te
surprendra, jusqu’à ce que tu tombes au pied de mon trône, foudroyé par mon Amour. » Il ajouta : « Ah! ma fille, les créatures se précipitent toujours plus dans le mal. Que de machinations elles ruminent et de ruines elles préparent ! Elles iront jusqu’à épuiser le mal lui-même. Mais, pendant qu’elles poursuivront ainsi leur chemin, Je verrai à ce que le
“que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel” arrive à son complet accomplissement. Je prépare l’ère du troisième Fiat dans laquelle mon Amour se manifestera d’une manière merveilleuse et complètement nouvelle. Oh ! oui ! Je vais confondre l’homme par l’Amour ! Quant à toi, sois attentive. Je te veux avec Moi pour préparer cette céleste et divine ère d’Amour. Nous y travaillerons la main dans la main. » Ensuite, Il s’approcha de ma bouche et, pendant qu’Il y envoyait son souffle tout puissant, j’ai senti qu’une nouvelle vie m’était infusée. Puis, Il disparut.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Entre le monde et moi, il y a un abîme, et ce n’est pas par ma faute. Je suis venu donner au monde la lumière, le chemin, la vérité, la vie. Mais le monde ne veut pas m’accueillir, et pour lui ma lumière devient ténèbres, parce qu’elle sera la cause de la condamnation de ceux qui n’ont pas voulu de moi. Dans le Christ se trouve toute la lumière pour les hommes qui veulent l’accueillir, mais en lui se trouvent aussi toutes les ténèbres pour ceux qui me haïssent et me repoussent. C’est pour cela qu’au commencement de mes jours mortels, j’ai été prophétiquement indiqué comme “ un signe de contradiction ” : selon la manière dont je serai accueilli, ce sera le salut ou la condamnation, la vie ou la mort, la lumière ou les ténèbres. Mais ceux qui m’accueillent, en vérité, en vérité je vous dis qu’ils deviendront des fils de la Lumière, c’est-à-dire de Dieu, car ils sont nés à Dieu pour avoir accueilli Dieu.
Par conséquent, si je suis venu pour faire des hommes des fils de Dieu, comment puis-je faire de moi un roi comme, par amour ou par haine, par simplicité ou par malice, vous êtes nombreux en Israël à le vouloir ? Vous ne comprenez pas que je me détruirais moi-même : le vrai moi-même, c’est-à-dire le Messie, non pas Jésus, le fils de Marie et Joseph de Nazareth. Je détruirais le Roi des rois, le Rédempteur, celui qui est né d’une Vierge, appelé Emmanuel, appelé l’Admirable, le Conseiller, le Fort, le Père du siècle futur, le Prince de la paix, Dieu, Celui dont l’empire et la paix n’auront pas de limites, en s’asseyant sur le trône de David à cause de la descendance humaine, mais en ayant pour escabeau de ses pieds le monde et tous ses ennemis, et le Père à ses côtés, comme il est dit au livre des Psaumes, par droit surnaturel d’origine divine ?
Vous ne comprenez pas que Dieu ne peut être Homme, autrement que par perfection de bonté, pour sauver l’homme, mais ne peut pas, ne doit pas s’abaisser à de pauvres vanités humaines ? Vous ne comprenez pas que, si j’acceptais la couronne, la royauté comme vous la comprenez, j’avouerais que je suis un faux Christ, je mentirais à Dieu, je me renierais moi-même, et je renierais le Père. Je serais pire que Lucifer, car je priverais Dieu de la joie de vous avoir, je serais pire que Caïn pour vous, car je vous condamnerais à un perpétuel exil loin de Dieu dans les limbes, sans espérance de paradis ?
Tout cela, vous ne le comprenez pas ? Ne comprenez-vous pas le piège où les hommes veulent me faire tomber ? Le piège de Satan pour frapper l’Eternel dans son Bien-Aimé et dans ses créatures : les hommes ? Ne comprenez-vous pas que c’est le signe que je suis plus qu’un homme, que je suis l’Homme-Dieu ? Le fait que je n’aspire qu’à des biens spirituels pour vous donner le Royaume spirituel de Dieu ? Tome 7 – ch 478.7