En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
« Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Mc 2, 14
Je te veux toujours avec moi pour que tu puisses me suivre dans tous mes actes…
Le livre du Ciel Tome 27, 29 décembre 1929
Bethléem a été mon premier Éden où j’ai fait et embrassé tous les actes accomplis par cet Adam innocent, et ceux qu’il aurait accomplis s’il n’était pas tombé. Notre Divinité attendait avec justice ma réparation à sa place ; et en refaisant ce que l’innocent Adam aurait fait, je m’abaissais et lui tendais la main pour le relever de son état d’homme déchu. Par conséquent, m’arrêtant ici et là, mon Humanité ne faisait que former les nouveaux Édens parce qu’en moi se trouvaient tous les actes du commencement de la création de l’homme, et partout où je m’arrêtais je pouvais former de nouveaux Édens avec mon innocence et ma sainteté. Ainsi, l’Égypte était l’Éden, Nazareth était l’Éden, le désert était l’Éden, Jérusalem était l’Éden, le Calvaire était l’Éden ; et ces Édens que je formais appelaient le règne de ma Divine Volonté, et ce sont des preuves certaines que, tout comme j’ai accompli le Royaume de la Rédemption et qu’il fait sa ronde pour être établi dans le monde entier, ces Édens eux aussi, en qui tous les actes furent accomplis par moi comme si l’homme n’était pas tombé,
suivent les actes de Rédemption et feront leur ronde pour établir le Royaume de mon divin Fiat. Par conséquent, je te veux toujours avec moi pour que tu puisses me suivre dans tous mes actes et tout offrir afin que ma Divine Volonté puisse régner et dominer, car c’est cela qui intéresse le plus ton Jésus.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les monnaies qu’il répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part. Àpeine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge sur le comptoir, Matthieu lève la tête pour voir celui qui vient payer en retard. Pierre, en attendant, dit à Jésus le tirant par la manche :
“Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu?”
131> Mais Jésus ne s’en occupe pas. Il fixe Matthieu qui, tout de suite s’est levé par respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autrefois, le regard du juge sévère. C’est un regard d’appel affectueux. Il l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu devient rouge. Il ne sait que faire, que dire…
“Matthieu, fils d’Alphée, l’heure est sonnée. Viens. Suis-Moi !” lui déclare Jésus majestueusement.
“Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour Toi, pas pour moi, que je le dis…”
“Viens, suis-Moi, Matthieu, fils d’Alphée” répète Jésus plus doucement.
“Oh ! comment puis-je avoir trouvé grâce près de Dieu ? Moi… Moi…”
“Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, Suis-Moi.”
La troisième invitation est une caresse.
“Oh ! tout de suite, mon Seigneur !”
Et Matthieu, en pleurant, sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses, de fermer le coffre. Rien.
“Où allons- nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu?”
“Dans ta maison. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?”
“Oh !… mais… mais que vont-ils dire ceux qui te haïssent ?”
“Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et là, on dit : “Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve !”, et le Père dit : “Éternellement la Miséricorde se lèvera dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque Je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, voici qu’aussi, à ton égard J’use de miséricorde”. Viens. Et par ma venue, en plus du cœur, que ta maison soit sanctifiée.”
“Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que mon esprit ne pouvait admettre qu’elle fût vraie… Oh ! moi avec tes saints…” et il regarde les disciples.
“Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères.” Tome 2, chapitre 97