De l’Évangile de Luc 1, 46-56
En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Lc 1, 46
Tout ce qui émanait d’elle rejoignait son Créateur.
Le livre du Ciel Tome 14, 16 mars 1922
Ma Mère bien aimée, elle aussi, n’a rien réalisé d’extraordinaire dans sa vie extérieure.
En fait, il semblait qu’elle faisait moins que les autres. Elle s’est abaissée à accomplir les tâches les plus ordinaires de la vie. Elle a filé, cousu, balayé le plancher, allumé le feu. Qui aurait pensé qu’elle était la Mère de Dieu ? Ses actions extérieures ne révélaient rien de tout cela. « Mais lorsqu’elle m’a porté dans son sein, moi le Verbe Éternel, chacun de ses mouvements, chacun de ses actes humains était révéré par toute la création. À travers elle émanaient la vie et le soutien de toutes les créatures. Le soleil dépendait d’elle et comptait sur elle pour maintenir sa lumière et sa chaleur. La terre attendait d’elle le développement de la vie de ses plantes. Tout dépendait d’elle. Le Ciel et la terre étaient attentifs au moindre de ses mouvements. Mais qui voyait cela ? Personne ! Toute sa grandeur, son pouvoir et sa sainteté, les immenses océans de bienfaits qui émanaient de son sein, chacun des battements
de son cœur, ses respirations, ses pensées, ses paroles, tout s’envolait directement vers son Créateur. Il y avait partage continuel entre Dieu et elle. Tout ce qui émanait d’elle rejoignait son Créateur. Elle était rejointe par lui en retour. Ces échanges augmentaient sa grandeur, l’élevaient et lui permettaient de tout dominer. Pourtant, personne ne remarquait rien d’inhabituel chez elle. Seul moi, son Dieu, son Fils, Je savais tout. Il y avait un si fort courant entre ma Mère et Moi que son Cœur et le Mien battaient à l’unisson. Elle vivait de mes battements de cœur éternels, et moi, de ses battements de cœur maternels. Nos vies étaient imprégnées d’échanges continuels. C’est précisément cela qui, à mes Yeux, la distinguait comme étant ma Mère.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Marie, avec deux larmes, qui comme des perles descendent de ses yeux qui rient vers sa bouche qui sourit, le visage levé vers le ciel et les bras levés aussi, dans la pose que plus tard, tant de fois aura son Jésus, s’écrie : “Mon âme magnifie son Seigneur “ et elle continue le cantique comme il nous a été transmis . À la fin, au verset : “Il a secouru Israël son serviteur… etc…” elle croise les mains sur sa poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre en adorant Dieu. Tome 1, chapitre 21.