En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
Je le dis à tous : Veillez ! Marc 13, 37
La créature veille à chaque instant à me donner sa vie pour m’aimer et me rendre heureux et content dans son âme, tout comme je la rends heureuse et contente dans mon Cœur !
Le livre du Ciel Tome 36, 19 mai 1938
Ma fille, celle qui veut me posséder doit m’aimer. Aimer, c’est posséder. Lorsque tu m’aimes, je suis formé dans ton âme et je grandis à mesure que tu me retournes mon amour, parce que seul l’amour me fait grandir. Et lorsque tu répètes ton amour, je me fais connaître pour me faire aimer davantage. Ainsi, tu m’aimes et je te fais sentir combien je t’aime.
Lorsque tu m’aimes, je t’aime et je te possède. Et alors que nous nous aimons tour à tour, tu es formée en moi, tu grandis, je te nourris de mon amour, je te forme dans la vie de mon Vouloir, je t’inonde de mes mers d’amour pour te faire sentir combien je t’aime et avec quelle tendresse je te fais grandir dans mon Cœur, combien je te garde jalousement afin
que tu m’aimes davantage et que tu fasses preuve envers moi de la même tendresse en gardant jalousement mon amour. Et la créature veille à chaque instant à me donner sa vie pour m’aimer et me rendre heureux et content dans son âme, tout comme je la rends heureuse et contente dans mon Cœur ! L’amour veut marcher la main dans la main.
Et si une personne aime sans être aimée, elle est malheureuse et ressent l’amertume de celle qui devrait l’aimer et ne l’aime pas. Aussi, aime-moi toujours. Et si tu veux vraiment m’aimer, aime-moi dans mon Vouloir où tu trouveras l’amour qui ne finit jamais, et tu formeras pour moi des chaînes d’amour si longues qu’elles m’attacheront au point où je ne
saurai plus comment me libérer de ton amour.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Qu’en sera-t-il donc de ce serviteur fidèle et prudent préposé par son maître à donner en son absence la nourriture aux gens de sa maison ? Il serait heureux pour lui que son maître, revenant à l’improviste, le trouve en train d’accomplir son travail avec sollicitude, justice et amour. En vérité, je vous dis qu’il s’exclamera : “ Viens, bon et fidèle serviteur. Tu as mérité ma récompense. Tiens, administre tous mes biens. ” Mais s’il paraissait bon et fidèle sans l’être, si intérieurement il était mauvais comme extérieurement il était hypocrite, si, après le départ de son maître, il a pensé : “ Le maître ne reviendra pas de sitôt ! Prenons du bon temps ”, et s’il se mettait à battre et à maltraiter ses compagnons serviteurs, s’il faisait de l’usure sur eux pour la nourriture et mille autres délits afin d’avoir plus d’argent à dépenser avec les noceurs et les ivrognes, qu’arrivera-t-il ? Le maître reviendra à l’improviste, quand le serviteur ne le croit pas si proche : sa mauvaise conduite sera découverte, son emploi et l’argent lui seront retirés, et il sera chassé pour toujours, comme le veut la justice. Tome 9 – ch 596.48