Lundi 6 novembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 14, 12-14
En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. » 

 

Heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour.
L’ordre de la charité

 

Le livre du Ciel Tome 4, 16 janvier 1901
« La charité qui m’est la plus agréable est celle qu’on fait à ceux qui me sont les plus proches. Les âmes qui me sont les plus proches sont les âmes du purgatoire, car elles sont confirmées dans ma grâce et il n’y a aucune opposition entre ma Volonté et la leur. Ces âmes vivent continuellement en Moi. Elles m’aiment ardemment et Je suis contraint à les voir souffrir en Moi, impuissantes à pouvoir se donner par elles-mêmes le moindre soulagement. « Oh ! Comme mon Cœur est déchiré par la situation de ces âmes, vu qu’elles ne sont pas loin de moi, mais toutes proches ! Non seulement elles sont proches de moi, mais elles sont à l’intérieur de moi. Combien est agréable à mon Cœur celui qui s’intéresse à elles ! Supposons que tu aurais une mère et une sœur qui vivraient avec toi dans un état de souffrance, incapables de s’aider elles-mêmes. Supposons, d’un autre côté, qu’il y aurait un étranger qui vivrait à l’extérieur de ta demeure, également dans un état de souffrance, mais qui pourrait s’aider lui-même. Ne trouverais-tu pas plus agréable qu’on se préoccupe davantage de soulager ta mère ou ta sœur plutôt que l’étranger qui peut s’aider lui-même ? Je répondis :« Oh ! Certainement, Seigneur ! » Il ajouta : En second lieu, la charité qui est la plus agréable à mon Cœur est celle qu’on fait aux âmes qui, bien qu’elles vivent encore sur cette terre, ressemblent presque aux âmes du purgatoire, C’est-à-dire qu’elles m’aiment, font toujours ma Volonté et s’intéressent à mes affaires comme si mes affaires étaient les leurs. Si de telles âmes se trouvaient opprimées, dans le besoin ou dans un état de souffrances et qu’on s’occupait de les aider, cette charité me serait plus agréable que si on faisait cela aux autres. » Ensuite, Jésus se retira. En me retrouvant dans mon corps, il me sembla que, dans ce que Jésus m’avait dit, il y avait quelque chose qui n’était pas selon la vérité. Alors, revenant, mon adorable Jésus me fit comprendre que ce qu’il m’avait dit était bien conforme à la vérité. Il lui restait seulement à me parler des membres de son Corps qui sont séparés de lui, c’est-à dire les pécheurs. Il me dit que ceux qui s’occupent de lui ramener ces membres sont très agréables à son Cœur. La différence est celle-ci : Supposons un pécheur qui se trouve dans une mésaventure. Quelqu’un s’occupe de lui, non pour le convertir, mais pour le soulager et l’aider matériellement. Le Seigneur trouverait plus agréable qu’on fasse cela à des âmes unies à lui dans l’ordre de la grâce. Car, si ces dernières souffrent, cela est toujours relié soit à l’amour de Dieu envers elles, soit à leur amour envers Dieu. D’autre part, si les pécheurs souffrent, le Seigneur voit en eux l’empreinte du péché et de leur volonté obstinée. Il me sembla le comprendre ainsi. Du reste, je laisse à celui qui tient le droit de me juger de décider si ce que je dis est conforme ou non à la vérité.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ismaël, ne me hais pas, car je te soigne. Moi, je ne te hais pas. Je suis venu pour te guérir. Tu es plus malade que cet homme. Tu m’as invité pour te donner du prestige à toi-même et satisfaire tes amis. Tu invites souvent, mais par orgueil et pour ton plaisir. Ne le fais pas. N’invite pas les riches, les parents, les amis. Mais ouvre ta maison, ouvre ton cœur aux pauvres, aux mendiants, aux estropiés, aux boiteux, aux orphelins et aux veuves. Ils ne te donneront en échange que des bénédictions. Mais Dieu les changera pour toi en grâces. Et à la fin… oh ! À la fin, quel sort bienheureux pour tous les miséricordieux qui seront récompensés par Dieu à la résurrection des morts !
       Malheur à ceux qui caressent seulement un espoir de profit puis ferment leur cœur au frère qui ne peut plus servir. Malheur à eux ! Je vengerai ceux qui ont été abandonnés.
       – Maître… je… je veux te satisfaire. Je reprendrai ces enfants.
       – Non.
       – Pourquoi ?
       – Ismaël !…»
       Ismaël baisse la tête. Il veut faire l’humble. Mais c’est une vipère à laquelle on a extrait le venin et elle ne mord plus parce qu’elle sait qu’elle n’en a plus ; toutefois elle attend le moment de mordre. Tome 5 – ch 335.16