D’après les écrits de Luisa Piccarreta, âme victime et mystique en voie de béatification.
Volume 11, 15 mars 1912
Continuant dans mon état habituel, je ressentais un grand désir de faire la Très Sainte Volonté de Jésus béni, et quand Il est venu, Il m’a dit :
« Ma fille, ma Volonté est la Sainteté des saintetés, ainsi l’âme qui fait ma Volonté, aussi petite, ignorante, inconnue qu’elle soit, laisse derrière elle tous les autres saints, malgré les prodiges, les conversions retentissantes, les miracles qu’ils ont faits ; au contraire, comparées à eux, les âmes qui font ma Volonté [c’est-à-dire dans mon troisième Fiat] sont reines et toutes les autres sont comme à leur service. Les âmes qui font ma Volonté semblent ne rien faire, et elles font tout, parce qu’en demeurant dans ma Volonté, elles [ces âmes] agissent divinement, de manière cachée et d’une façon surprenante. Ainsi, elles sont une lumière qui illumine, elles sont des vents qui purifient, elles sont du feu qui brûle, elles sont des miracles qui font faire les miracles. Celles qui les font sont seulement les canaux, parce que c’est dans ces âmes [qui vivent dans la Divine Volonté] que réside la puissance pour les faire. Si bien qu’elles sont le pied du missionnaire, la langue des prédicateurs, la force des faibles, la patience des malades, l’autorité des supérieurs, l’obéissance des sujets, la tolérance des calomniés, la fermeté dans les périls, l’héroïsme des héros, le courage des martyrs, la sainteté des saints, et ainsi pour tout le reste, parce qu’en étant dans ma Volonté, elles concourent à tout le bien qui peut exister au Ciel et sur la terre.
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