En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
La Voix de mon Bien-Aimé pénètre avec tant de douceur qu’elle touche chaque fibre du cœur de quiconque l’entend…
Le livre du Ciel Tome 1 : 83
Jésus ne méprise pas une créature qui, attirée par la brûlante flamme de son Amour, veut retourner dans ses Bras, peu importe sa laideur ou son état de péché. Que dire maintenant des traits de sa figure ? Son Nez très gracieux descend harmonieusement de ses blonds Sourcils. Sa Bouche, quoique petite, affiche un doux sourire. Ses Lèvres,
de couleur écarlate, sont fines, douces et aimantes. Quand elles s’ouvrent pour parler, elles donnent l’impression que quelque chose de précieux, de céleste, va être prononcé. Sa Voix exprime la douceur et les harmoniques du Paradis, aptes à enchanter les cœurs les plus récalcitrants. La Voix de mon Bien-Aimé pénètre avec tant de douceur qu’elle touche chaque fibre du cœur de quiconque l’entend, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire elle ravit l’âme par ses accents chauds et stimulants. Elle est si plaisante que tous les plaisirs du monde sont néant, comparés à un seul mot sortant de sa Bouche. Tous les plaisirs du monde ne sont que simulacres, comparés à sa douce Voix. Elle est efficace et produit de grandes merveilles. Quand Jésus parle, il produit l’effet qu’il veut dans l’âme. Oh ! oui ! la Bouche de Jésus est radieuse. Elle est d’une beauté souveraine quand il parle. Alors peuvent
être vues ses dents propres et bien proportionnées. Aux cœurs qui l’écoutent avec affection, Jésus envoie du Ciel un souffle d’Amour palpitant, qui darde, enflamme et consume. Plus belles encore sont ses Mains douces, blanches et délicates. Ses Doigts, clairs et transparents, bougent avec dextérité et sont un véritable enchantement à voir quand
ils touchent quelque chose. « Oh ! comme tu es beau, totalement beau, mon doux et gracieux Jésus ! Pardonne-moi de si pauvrement parler de ta beauté. Ce que j’ai dit n’est rien comparé à la réalité. D’une manière gaffeuse, j’ai essayé de décrire ta beauté, que même tes anges sont indignes et incapables de décrire adéquatement. C’est par la sainte obéissance que, de mon mieux, je l’ai fait. Si ma description n’a pas ton approbation, pardonne-moi. Blâme en premier lieu l’obéissance, parce que mes faibles essais ne font pas justice à ta beauté, j’en suis bien consciente. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La voix perçante d’une femme, limpide comme un chant d’alouette, s’élève au-dessus du brouhaha de la foule pleine d’admiration, chantant la nouvelle béatitude, c’est-à-dire la gloire de Marie :
« Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles et qui t’a nourri de son lait ! »
Jésus se tourne vers la femme qui exalte la Mère par admiration pour le Fils. Il sourit, parce que cet éloge de sa Mère lui est doux. Mais il répond :
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. Fais cela, femme. »
Sur ce, Jésus bénit et se dirige vers la campagne, suivi des apôtres qui lui demandent :
« Pourquoi as-tu dit cela ?
– Parce que, en vérité, je vous dis qu’au Ciel on ne mesure pas avec les mesures de la terre. Et ma Mère elle-même sera heureuse, moins en raison de son âme immaculée que pour avoir écouté la Parole de Dieu et l’avoir mise en pratique par l’obéissance. Le “ que l’âme de Marie soit faite sans fautes ”, c’est un prodige du Créateur. C’est à lui donc qu’en va la louange. Mais le “ qu’il soit fait de moi selon ta parole ”, c’est un prodige de ma Mère. C’est donc en cela que son mérite est grand. Si grand que c’est seulement en raison de cette capacité à écouter Dieu parlant par la bouche de Gabriel, et pour sa volonté de mettre en pratique la parole de Dieu sans rester à soupeser les difficultés et les douleurs immédiates et futures qu’allait susciter son adhésion, qu’est venu le Sauveur du monde. Vous voyez donc qu’elle est ma bienheureuse Mère non seulement parce qu’elle m’a engendré et allaité, mais parce qu’elle a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique par l’obéissance.
Mais maintenant, rentrons à la maison. Ma mère savait que j’étais dehors pour peu de temps et pourrait s’inquiéter en voyant que je tarde. Nous sommes dans un pays à demi païen. Mais, en vérité, il est meilleur que les autres. Aussi partons, et tournons derrière les murs pour échapper à la foule qui me retiendrait encore. Allons, passons vite derrière ces bosquets touffus… » Tome 4 – ch 288.6