SAINT MICHEL, SAINT GABRIEL, SAINT RAPHAËL, ARCHANGES
De l’Évangile de Jean 1, 47-51
En ce temps-là, lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui, il déclara à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
« Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jn 1, 49
Je me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur…
Le livre du Ciel Tome 30, 20 mars 1932
lorsque je suis venu sur terre pendant les trente années de ma vie cachée, on peut dire que je n’ai apparemment fait du bien à personne et que personne ne me connaissait. Je suis resté parmi les créatures sans être remarqué et tout le bien se faisait entre moi et le Père du ciel, ma céleste Mère et le cher saint Joseph parce qu’ils savaient qui j’étais ; tous les autres n’en savaient rien. Mais quand je suis sorti de ma retraite et que je me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur, malgré que je me sois fait connaître, j’ai attiré sur moi calomnies, persécutions, contradictions et colère, la haine des Hébreux, la Passion et la mort même. Tous ces maux qui sont tombés sur moi en avalanche ont commencé lorsque je me suis fait connaître, que j’ai affirmé qui j’étais réellement, le Verbe éternel descendu du ciel pour les sauver. Cela est si vrai que lorsque j’étais dans la maison de Nazareth et qu’ils ne savaient pas qui j’étais, personne ne me calomniait ni ne me voulait du mal. En me révélant, tous les maux sont tombés sur moi. Mais cela était nécessaire pour me faire connaître,
sinon je serais reparti pour le ciel sans avoir accompli ce pour quoi je suis venu sur terre. Au contraire, en me faisant connaître, bien que j’aie attiré tous les maux, et dans cet abîme de calamités, j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des prodiges, et ma connaissance a poussé mes ennemis à m’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à me donner la mort sur la croix. Mais j’ai obtenu ce que je voulais : que beaucoup allaient me connaître parmi tant d’autres qui ne voulaient pas me connaître, et accomplir ma Rédemption.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un homme quelque peu âgé s’est approché en curieux. Jésus se retourne pour caresser un enfant qui tire sur son vêtement, et le voit. Il le regarde intensément. Cet homme le salue en rougissant, mais ne dit rien d’autre.
« Viens ! Suis-moi !
– Oui, Maître. »
Jésus bénit les enfants et revient à la maison au côté de Philippe (il l’appelle par son nom). Ils s’assoient dans le jardinet.
« Veux-tu être mon disciple ?
– Je le veux… et je n’ose espérer l’être.
– C’est moi qui t’ai appelé.
– Alors je le suis. Me voici.
– Tu savais qui je suis ?
– André m’a parlé de toi. Il m’a dit : “ Celui que tu désirais est venu. ” Car il savait que j’attendais le Messie.
– Ton attente n’est pas déçue. Il se tient devant toi.
– Mon Maître et mon Dieu !
– Tu es un israélite aux intentions droites. C’est pour cela que je me manifeste à toi. Un autre de tes amis attend, lui aussi ; c’est un israélite sincère. Va lui dire : “ Nous avons trouvé Jésus de Nazareth, fils de Joseph, de la race de David, celui dont ont parlé Moïse et les prophètes ”. Va ! »
Jésus reste seul, jusqu’au retour de Philippe accompagné de Nathanaël-Barthélemy.
« Voici un vrai israélite en qui il n’y a pas de fraude. Paix à toi, Nathanaël.
– Comment me connais-tu ?
– Avant que Philippe ne vienne t’appeler, je t’ai vu sous le figuier.
– Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël !
– Parce que je t’ai dit t’avoir vu pendant que tu réfléchissais sous le figuier, tu crois ? Tu verras des choses bien plus grandes que celle-là. En vérité, je vous dis que les Cieux sont ouverts, et vous, par la foi, vous verrez les anges descendre et monter au-dessus du Fils de l’Homme, c’est-à-dire au-dessus de moi, qui te parle.
– Maître ! Je ne suis pas digne d’une telle faveur !
– Crois en moi, et tu seras digne du Ciel. Veux-tu croire ?