En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Jn 3, 16
Ma fille, j’ai voulu être élevé et crucifié sur la croix pour que les âmes qui me veulent, puissent me trouver.
Le livre du Ciel Tome 6, 15 décembre 1905
« Ma fille, j’ai voulu être élevé et crucifié sur la croix pour que les âmes qui me veulent, puissent me trouver. *Si
quelqu’un me veut comme Maître parce qu’il sent le besoin d’être enseigné, je m’abaisse pour lui enseigner autant les petites choses que les choses les plus élevées pour le rendre savant. *Si quelqu’un gémit dans l’abandon et l’oubli et cherche un père, qu’il vienne au pied de ma croix Moi je me ferai son Père en lui donnant mes plaies comme demeure, mon sang comme breuvage, ma chair comme nourriture et mon royaume comme héritage. *Si quelqu’un est infirme, il me trouve comme médecin lui donnant non seulement la guérison, mais aussi des
remèdes sûrs pour ne pas redevenir infirme. *Si quelqu’un est opprimé par les calomnies et les mépris, il me trouve comme son défenseur qui va jusqu’à transformer en honneurs divins ces calomnies et ces mépris. Et ainsi de suite. « En somme, quiconque me veut comme juge, comme ami, comme époux, comme avocat, comme prêtre, etc. me trouve comme tel. Voilà pourquoi j’ai voulu que mes mains et mes pieds soient cloués : pour ne m’opposer en rien à ce qu’on veut, pour qu’on puisse faire de moi ce qu’on veut. Cependant, malheur à celui qui, voyant que je ne peux même pas bouger un doigt, ose m’offenser. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre. Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.
– Comment cela peut-il se faire ?
– Toi qui es maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu. Or je parle et je témoigne de ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter ce que tu n’as pas vues, si tu n’acceptes pas le témoignage que je t’apporte ? Comment pourras-tu croire à l’Esprit, si tu ne crois pas à la Parole incarnée ? Je suis descendu pour remonter et entraîner à ma suite ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l’Homme. Et un seul montera au ciel avec le pouvoir de l’ouvrir : moi, le Fils de l’Homme. Rappelle-toi Moïse. Il a élevé un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris et quiconque croira en moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en moi auront cette heureuse vie.
Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Tome 2 – ch 116.9