En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Mt 24, 42
“Mes fils, ne dormez pas, l’heure est proche.”
Les 24 h de la passion du Christ, 7ᵉ Heure — de 23h à 24h
Ma douce Vie, laisse-moi te serrer dans mes bras. Tu vas voir tes chers disciples ?
Mais quel n’est pas ta Souffrance de les trouver de nouveau endormis !
D’une Voix presque éteinte, tu les interpelles :
« Mes fils, ne dormez pas, l’heure est proche. Ne voyez-vous pas à quel état je suis réduit ? De grâce, aidez-moi, ne m’abandonnez pas en ces Heures si terribles ! »
Jésus, Tu vacilles et tu es sur le point de tomber. Alors Jean étend les bras pour te soutenir. Tu es tellement méconnaissable. Si ce n’était de ta suave Voix, tes disciples ne te reconnaîtraient pas. Puis, leur recommandant de veiller et de prier, tu retournes dans le Jardin. Je décèle dans ton Cœur une nouvelle Blessure. J’y vois les fautes de ces âmes que tu as comblées de tes Faveurs, dons et caresses, et qui, durant les nuits de l’épreuve, restent comme assoupies et endormies, perdent ainsi l’esprit de prière et de veille continuelles.
Mon Jésus, il est pourtant vrai que pour l’âme qui a goûté à tes caresses et qui, par la suite en est privée, il lui faut une grande force, presque un miracle, pour résister à l’épreuve.
Par conséquent :
Je compatis avec toi pour ces âmes dont les négligences, les légèretés et les offenses sont particulièrement amères à ton Cœur. Je te prie, au cas où elles parviendraient à faire un seul pas qui puisse te déplaire, de les entourer de tant de Grâces qu’elles les arrêtent, afin qu’elles ne perdent pas l’esprit de prière continuelle !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme.
Qu’en sera-t-il donc de ce serviteur fidèle et prudent préposé par son maître à donner en son absence la nourriture aux gens de sa maison ? Il serait heureux pour lui que son maître, revenant à l’improviste, le trouve en train d’accomplir son travail avec sollicitude, justice et amour. En vérité, je vous dis qu’il s’exclamera : “ Viens, bon et fidèle serviteur. Tu as mérité ma récompense. Tiens, administre tous mes biens. ” Mais s’il paraissait bon et fidèle sans l’être, si intérieurement il était mauvais comme extérieurement il était hypocrite, si, après le départ de son maître, il a pensé : “ Le maître ne reviendra pas de sitôt ! Prenons du bon temps ”, et s’il se mettait à battre et à maltraiter ses compagnons serviteurs, s’il faisait de l’usure sur eux pour la nourriture et mille autres délits afin d’avoir plus d’argent à dépenser avec les noceurs et les ivrognes, qu’arrivera-t-il ? Le maître reviendra à l’improviste, quand le serviteur ne le croit pas si proche : sa mauvaise conduite sera découverte, son emploi et l’argent lui seront retirés, et il sera chassé pour toujours, comme le veut la justice.
Il en est ainsi du pécheur impénitent qui, au lieu de se demander si sa mort peut être imminente et son jugement proche, jouit de la vie et commet toutes sortes d’abus en se disant : “ Je me repentirai plus tard. ” En vérité, je vous dis qu’il n’aura pas le temps de le faire, et qu’il sera condamné à rester éternellement dans le lieu de la redoutable horreur où il n’y a que blasphèmes, pleurs et tortures. Il n’en sortira pas avant le Jugement final, quand il revêtira sa chair ressuscitée pour se présenter dans son intégralité au Jugement final comme il a péché avec tout son être durant sa vie terrestre. C’est avec son corps et son âme qu’il se présentera au Juge Jésus dont il n’a pas voulu comme Sauveur. Tome 9 – ch 596.48