Dimanche 6 août 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

LA TRANSFIGURATION DU SEIGNEUR

De l’Évangile de Matthieu 17, 1-9
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
Son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Mt 17, 2
C’était le même vêtement que possédait Adam lorsqu’il fut créé…

 

Le livre du Ciel Tome 20,  12 décembre 1926
Ma fille, en créant l’homme, la Divinité l’a placé dans le Soleil de la Divine Volonté, et toutes les créatures avec lui.
Ce Soleil servait de vêtement non seulement à son âme, mais ses rayons couvraient également son corps de sorte que plus qu’un vêtement, ils le rendaient si beau et si magnifiquement vêtu que jamais ni rois ni empereurs ne furent revêtus d’une aussi resplendissante lumière. Ceux qui disent qu’avant de pécher Adam était nu, se trompent. C’est faux, faux. Si toutes les choses que nous avons créées sont toutes ornées et vêtues, celui qui était notre joyau et pour qui toutes choses furent créées –ne devait-il pas avoir le plus beau vêtement et le plus bel
ornement de toutes ? Il convenait donc qu’il reçût le magnifique vêtement de la lumière du Soleil de notre Volonté ; et comme il possédait ce vêtement de lumière, il n’avait pas besoin de vêtements matériels pour se couvrir. En se retirant du divin Fiat, la lumière se retira elle aussi de son âme et de son corps ; il perdit son magnifique vêtement et, ne se voyant plus entouré de lumière, il se sentit nu. Honteux de voir qu’il était seul à être nu parmi toutes les choses créées, il sentit le besoin de se couvrir et se servit de choses superflues, de choses créées, pour couvrir sa nudité. Cela est si vrai qu’après la très grande tristesse de voir mes vêtements partagés et ma tunique tirée au
sort, mon Humanité ressuscitée n’a pas pris d’autres habits et je me suis revêtu du très resplendissant vêtement du Soleil de ma suprême Volonté. C’était le même vêtement que possédait Adam lorsqu’il fut créé parce que pour ouvrir le ciel, mon Humanité devait porter le vêtement de la lumière du Soleil de ma suprême Volonté, un vêtement royal ; et comme il mettait entre mes mains l’empire et l’insigne de Roi, j’ai ouvert le ciel à tous les rachetés ; et me présentant devant le Père céleste, je lui offrais les vêtements de sa Volonté, entiers et magnifiques, avec lesquels mon Humanité était couverte afin de lui faire reconnaître comme nos enfants tous les rachetés. Ainsi, en même temps qu’elle est vie, ma Volonté est le vêtement véritable de la création de la créature et possède par conséquent tous les droits sur elle. Mais que ne font-elles pas pour échapper à cette lumière ? Aussi, reste dans ce Soleil de mon
éternel Fiat et je t’aiderai à te maintenir dans cette lumière.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ils ouvrent leurs yeux étonnés et ils voient Jésus transfiguré [1]. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les Plaies et sans la bannière de la Croix, mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale, mais très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il semble encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille.

Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient toute entière de Lui ou bien si à sa clarté propre se mélange toute celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’Univers et dans les Cieux. Je sais que c’est quelque chose d’indescriptible.

Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre car entre Lui et la verdure du pré il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement de lumière et sur lequel il semble qu’il se dresse. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette lumière intense qui vibre et produit des ondes, comme on le voit parfois dans les incendies. Des ondes, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.

Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car il ne leur semble plus que ce soit leur Maître tant il est transfiguré.

“Maître ! Maître !” appellent-ils doucement mais d’une voix angoissée.

Lui n’entend pas.

“Il est en extase, dit Pierre tout tremblant. Que peut-il bien voir ?”

Les trois se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ils ne l’osent pas.

 349.7 – La lumière augmente encore avec deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux.

   
389> L’un est plus âgé, au regard perçant et sévère et avec une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, amaigri, barbu et poilu, à peu près comme le Baptiste auquel je dirais qu’il ressemble pour la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Élie ressemble à la flamme vive du soleil.

Les deux Prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu Incarné et bien que Jésus leur parle familièrement ils n’abandonnent pas leur attitude respectueuse. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.

Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle : “Maître, Maître! Écoute-moi”. Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit et dit : “C’est beau d’être ici avec Toi, Moïse et Élie… Si tu veux, nous faisons trois tentes pour Toi, pour Moïse et pour Élie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir…”

Jésus le regarde encore et il sourit plus vivement. Il regarde aussi Jacques et Jean, d’un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Élie regardent fixement les trois. Leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.

Les apôtres n’osent pas dire autre chose. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits.  Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare les Trois glorieux derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois, une Voix puissante et harmonieuse vibre et remplit d’elle-même tout l’espace, les trois tombent le visage contre l’herbe.

“Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, en qui Je me suis complu. Écoutez-le.”       Tome 5, chapitre 349.