En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Je veux la miséricorde, non le sacrifice…Mt 12, 7
“Ma fille, la perfidie humaine est arrivée au point d’épuiser ma miséricorde.”
Le livre du Ciel Tome 6, 20 juin 1904
Après m’être donné beaucoup de peine, Jésus béni est venu et Il m’a dit : « Ma fille, la perfidie humaine est arrivée au point d’épuiser ma miséricorde. Cependant, ma bonté est si grande qu’elle constitue les filles de la miséricorde, afin que cet attribut ne soit pas épuisé. Il s’agit des âmes victimes qui sont en pleine possession de la Divine Volonté
après avoir détruit leur propre volonté. Le récipient que J’ai donné à ces âmes en les créant est pleinement actif et, ayant reçu une parcelle de ma miséricorde, elles l’administrent au profit des autres. Bien entendu, pour ce faire, ces âmes doivent être dans la Justice. » J’ai dit : « Seigneur, qui peut prétendre être dans la Justice ? » Il me répondit : « Celui qui ne commet pas de péchés graves et s’abstient de commettre volontairement même les plus petits péchés véniels. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Qu’est-ce que j’ai fait et qu’est-ce que je fais encore pour vous ? Est-ce que j’aime seulement ceux qui m’aiment ? Non, j’aime aussi ceux qui m’offensent, d’un amour douloureux. Je vous ai aimés avant même que vous n’existiez, et bien que je connaisse les offenses que vous alliez me faire. Si j’ai une prédilection céleste pour ceux qui m’aiment puisqu’ils consolent mon cœur, j’ai, pour vous qui me faites souffrir une surabondance de miséricorde. Comme d’une source inépuisable, je déverse sur vous une vague d’amour afin de vous appeler à moi, de vous sauver pour moi, de vous donner cette joie que vous ne pouvez trouver qu’en moi seul, dans l’espoir de pénétrer en vous, d’attendrir votre dureté et de vous rendre bons, vous qui êtes les enfants qui m’ont tant coûté mais qui ne veulent pas croire en moi.
Ne refusez pas la main qui se tend à vous, cette main qui a connu la douleur d’être transpercée mais qui souffre bien plus d’être repoussée. La plaie de ma main transpercée m’aurait paru bien douce si j’avais su qu’elle vous apporterait le salut. De même, mes blessures infinies m’auraient semblé des caresses, les épines des baisers, la croix une embrassade, si ma pensée qui voit tout avait su que mon sacrifice entraînerait la rédemption de tout le genre humain. Mais maintenant ma main tombe de fatigue sous le poids de tant de miséricorde que je ne peux déverser. Cahier de 1944