En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
“Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange”. Mt 11, 25
De ton cœur, m’est parvenue une louange m’apportant les mêmes notes de louanges que, de mon Cœur, Je donne continuellement à mon Père pour satisfaire à la gloire que les hommes ne lui donnent pas.
Le livre du Ciel Tome 4, 3 octobre 1901
« Ma fille, il ne peut y avoir de plus grand obstacle qui empêche l’union entre Moi et les créatures et qui s’oppose à ma grâce que la volonté propre. Toi, en m’offrant ton cœur pour me donner satisfaction, tu t’es vidée de toi-même. Moi, en te voyant vidée de toi-même, Je me suis déversé totalement en toi. De ton cœur, m’est parvenue une
louange m’apportant les mêmes notes de louanges que, de mon Cœur, Je donne continuellement à mon Père pour satisfaire à la gloire que les hommes ne lui donnent pas. » Pendant qu’Il disait cela, je voyais que, en vertu de mon offrande, beaucoup de petits ruisseaux sortaient de toutes les parties de mon être et se déversaient sur Jésus béni. Ces ruisseaux, devenant plus impétueux et plus abondants, Jésus les déversait ensuite sur toute la cour céleste, sur le purgatoire, et sur le monde entier. Oh ! Bonté de mon Jésus ! Accepter une si misérable offrande et la
récompenser avec autant de grâces ! Oh ! Merveille des saintes et pieuses intentions ! Si nous nous en servions dans toutes nos œuvres, même banales, quel sublime commerce ne ferions-nous pas ? Que de biens éternels n’acquérions-nous pas ? Combien de gloire additionnelle ne donnerions-nous pas au Seigneur ?
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Je te remercie, ô Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, d’avoir caché ces choses aux sages et aux savants et de les avoir révélées aux petits. C’est ainsi, Père, parce que c’est ainsi qu’il t’a plu de le faire. Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne le connaît en dehors du Fils et de ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et Moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux, et la vérité descend comme une semence sur les terres libres, et sur elle le Père fait pleuvoir ses lumières pour qu’elle s’enracine et produise une plante. En vérité le Père prépare ces esprits de ceux qui sont petits par l’âge ou par leur volonté pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi.” Tome 4, chapitre 266.