Vendredi 30 juin 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 8, 1-4
Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent. Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. »

 

« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Mt 8, 2
J’ai purifié ton âme et ta nature…

 

Le livre du Ciel Tome 15, 11 juillet 1923
Il était approprié, en vertu de la Sainteté de ma Volonté, que certains de mes ministres t’accompagnent et soient dépositaires des grâces que comporte ma Volonté, pour ensuite les communiquer au reste de l’Église. Il faut bien des précautions de ta part et de la part de ces ministres. En ce qui te concerne, comme une autre mère pour Moi, tu as à recevoir le grand Don de ma Volonté et tu as à en connaître tous les Mérites. En ce qui concerne mes ministres, ils doivent recevoir ces choses de toi, afin que le “Fiat Voluntas tua” sur la terre comme au
Ciel soit réalisé dans mon Église. Ah ! tu ne sais pas tout ce que J’ai dû te donner pour rendre possible le dépôt de ma Volonté en toi. J’ai enlevé de toi le germe de la corruption. J’ai purifié ton âme et ta nature de manière à ce que tu ne ressentes rien envers eux et eux envers toi. Ne pas avoir ce germe est comparable à du bois sans feu.
Bien que Je ne t’aie pas exemptée du péché originel comme Je l’ai fait pour ma chère Mère, J’ai fait en toi un miracle de grâces jamais accordé à aucun autre, en enlevant de toi le germe de la corruption. Il n’aurait pas été approprié que ma Volonté trois fois sainte descende dans une âme, en prenne possession et lui communique ses Actes, si cette âme avait été maculée par la moindre corruption. Tout comme il n’aurait pas été convenable que Moi, le Verbe du Père, Je fusse conçu dans le sein de la Mère céleste sans qu’elle ait été exemptée de la faute
originelle. En conséquence, combien de grâces ne t’ai-Je pas données ? Tu crois que ce n’est rien et ainsi tu ne t’y arrêtes aucunement. Au lieu de me remercier, tu t’inquiètes de la façon dont J’ai disposé de toi et de ceux que J’ai placés autour de toi, alors que tout ce que Je veux, c’est que tu suives ma Volonté. Tu dois savoir que l’accomplissement de ma Volonté est si important qu’il se range parmi les décrets les plus importants de la Divinité. Je désire que ce décret soit connu pour qu’en connaissant la grandeur et les grâces immenses que
comporte l’accomplissement de ma Volonté, les âmes s’y attachent.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les gens obéissent, subjugués par l’autorité du Maître. Lui s’avance à travers les hautes herbes fleuries jusqu’à quelques pas du lépreux qui, à son tour, s’est approché quand il a compris que Jésus le protégeait. Arrivé près de Jésus, il se prosterne et l’herbe fleurie l’accueille et le submerge comme une eau fraîche et parfumée. Les fleurs qui ondoient semblent étendre un voile sur les misères qu’elles cachent. Seule la voix lamentable qui en sort rappelle qu’il y a là un pauvre être. Elle dit :
“Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. Aie aussi pitié de moi !”

 

 Jésus répond :
“Lève ton visage et regarde Moi. L’homme doit savoir regarder le Ciel quand il y croit. Et toi, tu crois, puisque tu l’implores.”
Les herbes remuent et s’ouvrent de nouveau. Le visage du lépreux apparaît comme la tête d’un naufragé qui émerge de la mer, sans cheveux et sans barbe. Un crâne où il resterait encore de l’épiderme. Cependant Jésus ose poser la pointe de ses doigts sur ce front, là où il est net, sans plaies, où il n’y a qu’une peau cireuse, écailleuse entre deux érosions purulentes dont l’une a détruit le cuir chevelu et dont l’autre a ouvert un trou là où se trouvait l’œil droit. Je ne saurais dire si dans cet énorme cavité qui s’étend de la tempe au nez en mettant à nu le zygoma
[2] et les cartilages du nez, remplie de saleté, il y a encore ou non le globe oculaire.
Jésus dit, en tenant sa belle main appuyée par son extrémité, là :
“Je le veux. Sois purifié
[3].”
Comme si l’homme n’était pas rongé par la lèpre et couvert de plaies, mais seulement recouvert de crasses sur lesquelles on aurait versé un détergent liquide, voilà que la lèpre disparaît. Tout d’abord les plaies se ferment, la peau redevient claire, l’œil droit réapparaît entre les paupières qui se sont reformées, les lèvres se referment sur les dents jaunâtres. Seuls les cheveux et la barbe restent absents avec de rares touffes de poils là où il y avait encore un reste d’épiderme sain.
     La foule crie de stupeur et l’homme comprend qu’il est guéri en entendant ces cris de joie. Il lève ses mains, jusqu’alors cachées par les herbes, et se touche l’œil là où il y avait l’énorme trou. Il se touche la tête, là où était la grande plaie qui couvrait le crâne et il palpe la nouvelle peau. Alors il se lève et se regarde la poitrine, les hanches… Tout est sain et propre… L’homme s’affaisse de nouveau dans le pré fleuri, pleurant de joie.  Tome 3, chapitre 175.