En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez donc pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »
Ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Mt 10, 27
Et toi, tu voudrais me remercier en laissant cachés tout ce que J’ai dit et tout ce que J’ai accompli en toi, me privant ainsi de la gloire que Je recevrai quand tout cela sera connu?
Le livre du Ciel Tome 14, 24 novembre 1922
Pour toi, J’ai servi des entretiens, de longues leçons, des comparaisons, durant la nuit, durant le jour, à toute heure. Que de grâces ne t’ai -Je pas données ! Que d’amour ne t’ai-Je pas témoigné, même au point de ne pouvoir être sans toi ! J’ai de grands projets pour toi. Voilà pourquoi Je t’ai tant donné. Et toi, tu voudrais me remercier en
laissant cachés tout ce que J’ai dit et tout ce que J’ai accompli en toi, me privant ainsi de la gloire que Je recevrai quand tout cela sera connu ? Que dirais-tu d’un disciple qu’un maître, après bien du travail, a réussi à transformer en un maître comme lui, si ce disciple voulait garder pour lui-même toute la connaissance que le maître lui a livrée, refusant de la partager avec d’autres ? Ne serait-il pas un ingrat et une source de peines pour le maître ? Que dirais-tu du soleil, si après avoir reçu tant de lumière et de chaleur de moi, il refusait d’irradier cette lumière et cette chaleur sur la terre ? Ne lui dirais-tu pas : « Il est vrai que tu es beau. Mais tu agis mal en gardant ta lumière et ta chaleur pour toi-même. La terre, les plantes et les générations d’humains attendent ta lumière et ta chaleur. Elles en ont besoin pour recevoir la vie et être fertiles. Pourquoi nous prives-tu de tant de bienfaits ? Ce qui rend ton comportement encore plus répréhensible, c’est que, lorsque tu nous donnes de la lumière et de la chaleur, tu ne perds rien. Au contraire, tu acquiers plus de gloire et tous te bénissent !» N’es-tu pas comme ce soleil ? J’ai placé en
toi tellement de lumière concernant ma Volonté que c’est beaucoup plus que le soleil qui illumine tous les hommes. L’humanité en tirera un grand bien. Moi-même et les générations d’hommes attendons que cette lumière s’irradie à partir de toi. Et toi tu penses à la façon de la cacher. Et tu t’inquiètes de ce que les personnes en autorité prennent les mesures nécessaires pour qu’elle brille à l’avantage de tous. Non, non, ce n’est pas correct !» J’ai pensé mourir quand Jésus parlait. Je me sentais coupable parce que, récemment, j’avais été soulagée de voir que ceux qui en détenaient l’autorisation avaient été incapables de publier l’un de mes écrits. Oh ! comme je me sentais mal d’être réprimandée si sévèrement ! Du fond de mon cœur, je demandais à Jésus de me pardonner. Puis Il me calma en disant : « Je te pardonne et Je te bénis. Mais sois plus prudente à l’avenir afin de ne pas recommencer. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Il n’est rien de caché qui ne doive être révélé, et rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis maintenant dans les ténèbres et en secret, car le monde n’est pas digne de connaître toutes les paroles du Verbe – il n’en est pas encore digne et il n’est pas temps de le dire aussi aux personnes indignes –, vous, quand viendra l’heure où tout devra être connu, dites-le en plein jour, proclamez du haut des toits ce que je vous dis maintenant tout bas en m’adressant davantage à votre âme qu’à votre oreille. Car alors, le monde aura été baptisé par le Sang, et Satan aura contre lui un étendard grâce auquel le monde pourra, s’il le veut, comprendre les secrets de Dieu, alors que Satan ne pourra nuire qu’à ceux qui désirent sa morsure et la préfèrent à mon baiser. Mais huit parties du monde sur dix ne voudront pas comprendre. Seule la minorité voudra tout savoir pour suivre tout mon enseignement. Peu importe. Comme on ne peut séparer ces deux parties saintes de la masse injuste, prêchez aussi du haut des toits ma Doctrine, prêchez-la du haut des montagnes, sur les mers infinies, dans les entrailles de la terre. Quand bien même les hommes ne l’écouteraient pas, les divines paroles seront recueillies par les oiseaux et les vents, les poissons et les flots, et les entrailles de la terre en garderont l’écho pour les répéter aux sources, aux minéraux, aux métaux, et tous en profiteront car eux aussi ont été créés par Dieu pour servir d’escabeau à mes pieds et être une joie pour mon cœur.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme : craignez seulement celui qui peut envoyer votre âme à la perdition et, au jugement dernier, la réunir au corps ressuscité pour les jeter dans les feux de l’enfer. N’ayez pas peur. Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Pourtant, pas un ne tombera sans la permission du Père, malgré tous les pièges de l’homme. N’ayez donc pas peur. Mon Père vous connaît. Il connaît le nombre de cheveux que vous avez sur la tête. Vous valez plus qu’une multitude de passereaux ! Et je vous assure que quiconque me reconnaîtra devant les hommes, je le reconnaîtrai, moi aussi, devant mon Père qui est dans les Cieux. Mais quiconque m’aura renié devant les hommes, à mon tour je le renierai devant mon Père. Reconnaître, ici, signifie suivre et mettre en pratique ; renier signifie abandonner mon chemin par lâcheté, à cause de la triple concupiscence, par quelque calcul mesquin, ou encore à cause d’une affection humaine envers l’un des vôtres qui m’est opposé. Car cela se produira.