En ce temps-là, voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »
“Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson”. Mt 9,38
J’aurai aussi les prêtres du Royaume de ma Volonté.
Le livre du Ciel Tome 23, 18 janvier 1928
Ce que je manifeste sur ma Divine Volonté et que tu écris peut être appelé l’« Évangile du Royaume de la Divine Volonté ». Il ne s’oppose en rien aux saintes Écritures ni à l’Évangile que j’ai annoncé lorsque j’étais sur terre ; en fait, on peut l’appeler le soutien des deux. C’est pourquoi je permets et demande aux prêtres de venir, qu’ils lisent l’Évangile du Royaume de mon divin Fiat pour que je puisse leur dire comme à mes Apôtres : « Allez dans le monde entier prêcher l’Évangile », car je me sers de mes prêtres dans mes œuvres. Et tout comme j’avais des prêtres avant ma venue pour préparer le peuple, et les prêtres de mon Église pour confirmer ma venue et tout ce que j’ai dit, j’aurai aussi les prêtres du Royaume de ma Volonté. Voici, c’est à cela que serviront toutes les choses que je t’ai manifestées, toutes les vérités surprenantes, et les promesses de tant de biens que je veux accorder aux enfants du « Fiat Voluntas Tua » (Que Ta Volonté soit faite) ; ce sera l’Évangile, la base, la source inépuisable où chacun viendra puiser la vie céleste, le bonheur terrestre et la restauration de sa Création. Oh ! combien seront heureux ceux qui viendront avidement boire à grandes gorgées à ces sources de connaissances, car elles ont la vertu d’apporter la vie du Ciel et de bannir toute tristesse.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. » Tome 4 – ch 278.6