En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? » Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait.
“Toi, suis-moi.” Jn 21, 22
Suis-moi toi aussi et ne fais pas machine arrière.
Le livre du Ciel Tome 29, 19 mai 1931
la Dame du ciel étant la vraie Reine du Royaume de ma Volonté, il lui appartient d’aider et d’enseigner les heureuses créatures qui veulent entrer pour y vivre. Il semble que pour eux, je n’aie pas le pouvoir de choisir qui je
veux et quand je veux, mais le temps le dira et tout comme ils ne peuvent pas refuser de reconnaître que la Vierge de Nazareth est ma Mère, ils ne pourront pas refuser de reconnaître que je t’ai choisie dans l’unique dessein de faire connaître ma Volonté et qu’à travers toi je ferai que la prière « Que ton Règne arrive » s’accomplisse. Il est certain que les créatures sont des instruments entre mes mains et que je ne regarde pas qui elles sont, mais si je sais que ma Divine Volonté a décidé de travailler au moyen de cet instrument, cela me suffit pour accomplir
mes plus hauts desseins. Et quant aux doutes et aux difficultés des créatures, je m’en sers en temps et lieu pour les confondre et les humilier, mais cela ne m’arrête pas et je poursuis le travail que je veux faire à travers la créature. Par conséquent, suis-moi toi aussi et ne fais pas machine arrière. Pour le reste, on peut voir d’après leur façon de
penser qu’ils n’ont considéré que ta personne, mais ils n’ont pas tenu compte de ce que ma Divine Volonté peut faire et sait faire. Et lorsque ma Volonté décide de travailler dans une créature en vue de ses plus grands desseins parmi les générations humaines, personne ne lui dicte de lois, personne ne lui dit qui devrait être choisi, ni le temps ni le lieu, mais c’est dans l’absolu qu’elle agit. Elle ne tient pas non plus compte de certains petits esprits qui ne savent pas s’élever dans l’ordre divin et surnaturel, ni s’incliner devant les œuvres incompréhensibles de leur
Créateur et qui, alors qu’ils veulent raisonner avec leur raison humaine, perdent la raison divine et demeurent confus et incrédules.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La voix de Pierre tremble car, s’il est sûr de son amour, il a l’impression que Jésus, lui, ne l’est pas.
« Pais mes brebis. Ta triple profession d’amour a effacé ta triple négation. Tu es entièrement pur, Simon, fils de Jonas et moi, je te le dis : prends le vêtement de grand-prêtre et porte la sainteté du Seigneur au milieu de mon troupeau. Mets ta ceinture sur tes vêtements et reste ainsi jusqu’à ce que, de pasteur, tu deviennes-toi aussi agneau. En vérité, je te dis que lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même et tu allais où tu voulais, mais quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, un autre te ceindra et te conduira là où tu ne voudrais pas. Mais maintenant, c’est moi qui te dis : “ Mets ta ceinture et suis-moi. ” Lève-toi et viens. »
Jésus se lève et Pierre en fait autant pour aller au bord de l’eau. Les autres éteignent le feu en l’étouffant sous le sable.
633.9 Mais Jean, après avoir ramassé les restes de pain, suit Jésus. Pierre entend le bruit de ses pas et tourne la tête. Il voit Jean et demande en le montrant à Jésus :
« Et qu’arrivera-t-il de lui ?
– Si je veux qu’il reste jusqu’à mon retour, que t’importe ? Toi, suis-moi. »
Les voilà sur la rive. Pierre voudrait encore parler, mais la majesté de Jésus, les paroles qu’il a entendues le retiennent. Il s’agenouille et adore, imité par les autres. Jésus les bénit et les congédie. Ils montent dans la barque et s’éloignent en ramant. Jésus les regarde partir. Tome 10 – ch 633.9