Jeudi 25 mai 1923 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 17, 20-26
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » 

 

Moi, en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un. Jn 17, 23
Cette union entre toi et moi, pensée à pensée, cœur à cœur, etc., produit en toi au plus haut degré la vie de ma Volonté et la vie de mon amour.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 12 juin 1913
Pendant que je priais, j’unissais mes pensées aux pensées de Jésus, mes yeux aux yeux de Jésus, et ainsi de suite, avec l’intention de faire ce que Jésus fait avec ses pensées, ses yeux, sa bouche, son Cœur, etc. Et comme il me semblait que les pensées de Jésus, ses yeux, etc. se diffusaient pour le bien de tous, il me semblait également que, moi aussi, unie à Jésus, je me diffusais pour le bien de tous. Je me disais : « Quelle sorte de méditation je fais ! Ah ! je ne suis plus bonne à rien ! Je ne suis même plus capable de réfléchir sur quoi que ce soit ! » Mon toujours aimable Jésus me dit : « Ma fille, que dis-tu ? Tu t’affliges pour ça ? Plutôt que de t’affliger, tu devrais te réjouir car quand tu méditais et faisais de belles réflexions, tu n’épousais que partiellement mes qualités et mes vertus, alors que, actuellement, puisque la seule chose que tu es capable de faire est de t’unir et de t’identifier à moi, tu me prends tout entier. « Bonne à rien quand tu es seule, tu es bonne à tout quand tu es avec moi. Tu veux alors le bien de tous, et ton union à mes pensées donne vie à de saintes pensées chez les créatures, ton union à mes yeux donne vie à de saints regards chez les créatures, ton union à ma bouche donne vie à de saintes paroles chez les créatures, ton union à mon Cœur, à mes désirs, à mes mains, à mes pas, à mes battements de cœur donne plein de vies. Ce sont de saintes vies, puisque la puissance créatrice est avec moi et que, par conséquent, l’âme qui est avec moi, crée et fait tout ce que je veux. « Cette union entre toi et moi, pensée à pensée, cœur à cœur, etc., produit en toi au plus haut degré la vie de ma Volonté et la vie de mon amour. Par cette vie de ma Volonté, le Père est formé et, par cette vie de mon amour, le Saint-Esprit est formé. Par les actes, les paroles, les travaux, les pensées et tout ce qui provient de cette Volonté et de cet amour, le Fils est formé. Voilà donc la Trinité en ton âme. Ainsi, si nous voulons opérer, il est indifférent que nous opérions par la Trinité se trouvant dans le Ciel, ou la Trinité se trouvant dans ton âme sur la terre. « C’est pourquoi je continue d’éloigner tout le reste de toi, même s’il s’agit de choses saintes et bonnes, pour pouvoir te donner le meilleur et le plus saint, c’est-à-dire moi, et pour pouvoir faire de toi un autre moi-même, pour autant que cela est possible pour une créature. Je crois que tu ne te plaindras plus, n’est-ce pas ? » Je lui dis : « Ah ! Jésus, je sens plutôt que je suis devenue très mauvaise, et le pire est que je suis incapable d’identifier cette méchanceté en moi, pour qu’au moins, je puisse tout faire pour l’éliminer. » Jésus reprit : « Arrête, arrête ! Tu veux aller trop loin dans tes pensées personnelles. Pense à moi, et j’aurai soin de ta méchanceté aussi. As-tu compris ? »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Tu m’as, moi. Et je te dis en vérité que tu ne pourrais rien avoir de plus grand. J’ajoute que, en vérité, je ne pourrais rien avoir de plus cher qu’un refuge dans un cœur qui m’aime totalement.
Le monde pourrait bien te dérober chaque trésor, mais pas la possession de ton Jésus. Le monde pourrait tout me prodiguer, qu’il s’agisse d’honneurs ou de malédictions, en fonction de ce qui l’aiguillonne. Mais honneurs, rites, fleurs, encens, cérémonies, temples et ornements, chants et génuflexions ne me procurent pas le saint honneur que me donne celui qui fait de moi son unique trésor. De même, il n’y a ni malédiction ni blasphème, ni sacrilège ni abjuration qui ne soit réparé par le saint honneur de celui qui m’accueille pour ceux qui me repoussent, qui me rend un culte d’amour pour ceux qui commettent un sacrilège, qui me loue et me bénit pour ceux qui me maudissent et blasphèment.
Oh! Sois heureuse! Moi en toi et toi en moi! C’est la joie réciproque. Sens comme je te serre sur mon coeur. Je n’ajoute rien. Le 22 septembre, cahier 1944