En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »
“Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom” Jn 17,11
Ma chère fille, vois-tu dans quelle union étroite je suis avec toi ?
Le livre du Ciel Tome 7, 28 novembre 1906
Toujours dans mon pauvre état, j’ai vu mon Jésus béni. Il semblait qu’il s’était métamorphosé en moi-même, de manière que s’il respirait, je sentais sa respiration dans la mienne ; s’il bougeait un bras, je sentais son bras dans le mien ; et ainsi de suite. Il me dit : « Ma chère fille, vois-tu dans quelle union étroite je suis avec toi ? C’est ainsi que je veux te voir unie à moi. Néanmoins, ne crois pas que tu peux faire cela seulement quand tu pries ou que tu souffres. Non, tu peux le faire toujours. Si tu te déplaces, si tu respires, si tu travailles, si tu manges, si tu dors, tout cela tu dois le faire comme si tu le faisais dans mon Humanité, comme si tout ton travail était mien. «De cette manière, rien ne sera tien. Tout ce que tu fais doit être comme déposé à l’intérieur d’une coquille. En ouvrant cette coquille, on ne doit trouver que le fruit du travail divin. Tu dois tout faire ainsi et en faveur de toutes les créatures, comme si mon Humanité habitait toutes les créatures. Si tu fais tout à travers moi, alors, même les actions les plus indifférentes et les plus petites acquièrent les mérites de mon Humanité. « Étant Dieu, je contenais tout en moi-même. C’est-à-dire que, dans ma respiration, je contenais les respirations de chacun ; dans mes mouvements, les mouvements de chacun ; dans mes pensées, les pensées de chacun. En conséquence, tout
était restauré et sanctifié par moi. « En travaillant entièrement avec l’intention de passer par moi, tu parviendras à contenir toutes les créatures en toi ; ton travail sera diffusé pour le bien de tous. Par conséquent, même si les autres ne me donnent rien, je recevrai tout par toi. » Ayant dit cela, il disparut. Je voulais éviter d’écrire ces choses vu
qu’elles me paraissaient personnelles et que je ne savais pas comment les exprimer clairement. Que tout soit pour la gloire de Dieu !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Et je vous dis encore et toujours : “Restez unis à moi. J’étais seul à prier le Père. Mais vous, vous n’êtes pas seuls. Vous avez avec vous le Sauveur, le Fils du Très haut. Priez le Père avec moi, en mon Nom.”
Quant à toi, petit Jean (Maria Valtorta), je te dis que tu me vois tel parce que je crie réellement pour vous: je fais miennes vos tortures présentes pour vaincre la Justice du Père, qui est tellement offensé qu’il ne veut pas céder à la miséricorde. L’amour que j’ai pour vous et la pitié que j’éprouve pour vous me causent une douleur de crucifixion mystique et je crie, je crie en votre nom, pour persuader le Père de ne pas vous laisser plus longtemps dans l’abandon.
C’est l’heure de Satan. Mais vous qui formez ma cour terrestre, vous, les âmes victimes, portez votre sacrifice à son comble, amenez-le aux affres de la neuvième heure; demeurez fidèles, même au sein de l’océan de désolation qu’est cette heure, et dites avec moi:
“Mon Dieu, mon Dieu.” Remplissons le ciel de notre prière, ô âmes qui m’imitez en faisant de vous des sauveurs de vos frères par votre sacrifice. Que le Père sente fondre son indignation en compassion, et que sa Justice s’apaise. Une nouvelle fois. » 27 février, cahier 1944